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Conférence de presse de l'association "Ecologie Urbaine" et de ses avocats sur le dossier du chlordécone (1è partie)

  Conférence de presse de l'association "Ecologie Urbaine" et de ses avocats sur le dossier du chlordécone (1è partie)

  Ce vendredi matin, 12 mars, à "L'IMPERATRICE", l'association "Ecologie Urbaine", accompagnée de ses trois avocats a fait le point sur le dossier du chlordécone avec la presse. 

  Trois avocats qui sont Me Louis BOUTRIN, Me Raphaël CONSTANT et Me Corinne BOULOGNE YANG-TING qui prendront tout à tour la parole afin d'éclaircir les arcanes juridiques de dossier. Premier à s'exprimer, l'écrivain Raphaël CONFIANT, membre du bureau de l'association, a rappelé qu'"Ecologie urbaine" fait partie des trois associations qui, en 2007, portèrent plainte pour "mise en danger de la vie d'autrui" et "administration de substances dangereuses". Les deux autres furent l'Assaupamar et l'Amses. Cela fait donc 14 ans ! 
  Il a rappelé qu'en 2009, "Ecologie urbaine" avait adressé une lettre à Roselyne BACHELOT, alors ministre de la santé, pour demander la mise en place d'une veille sanitaire en faveur des ouvriers agricoles ayant manipulé le pesticide. Veille qui devrait se décliner en trois parties : 1) recensement des ouvriers agricoles concernés entre 1972 et 2002 ; 2) financement d'un suivi médical immédiat et effectif des agriculteurs, étendu à leurs enfants ; 3) lancement d'une étude épidémiologique dans cette population ayant été en contact direct avec le chlordécone. Or, cette lettre à R. BACHELOT est restée...lettre morte ! 
  Rappelant que 22.500 hectares sont contaminés en Martinique contre 5.400 en Guadeloupe, Raphaël CONFIANT a ensuite évoqué l'interpellation faite par son association en juin 2012 à Christiane AUBIRA alors ministre de la justice afin de s'élever contre l'insupportable lenteur de l'instruction s'agissant du chlordécone alors que dans l'Hexagone, des dossiers similaires comme celui du "Médiator" étaient rapidement traités et leurs coupables traduits devant les tribunaux. Aucune réponse de la ministre ! Le représentant d'"Ecologie Urbaine" a terminé en rappelant aussi qu'en 2012, le juge d'instruction du Pôle Santé du Tribunal de Grande Instance de Paris avait transmis à son association les conclusions d'un rapport d'expertise établi par les professeurs NARBONNE et MULTIGNIER confirmant les soupçons d'extrême dangerosité du chlordécone à la fois pour la santé humaine et pour l'environnement.
 "Clore le dossier à l'aide d'un non-lieu s'appuyant sur l'affirmation fallacieuse qu'il y aurait prescription sera considéré par nous comme une forfaiture ! Nous ne l'accepterons jamais." a conclu le représentant d'"Ecologie urbaine", se félicitant de la manifestation réussie du 07 février dernier qui avait rassemblé pas moins de 10.000 personnes et réaffirmant que le combat ne pourra être gagné que si, faisant fi pour une fois de leurs divergences, tous les mouvements, partis, associations etc... unissent leurs forces face à une justice qui semble ne rien vouloir entendre.       (A suivre)
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