En 2003, comme plusieurs pays asiatiques, le Vietnam a été touché par l’épidémie de syndrome respiratoire aigu analogue (SRAS), identifiée à Hanoi pour la première fois le 28 février par un médecin épidémiologiste du bureau de l’OMS. Dès le 11 mars, vingt personnes travaillant à l’hôpital français présentaient des symptômes du SRAS. La structure s’est mise en quarantaine. La réaction nationale, qui a consisté à isoler très rapidement tous les patients infectés, a permis de circonscrire l’épidémie : au Vietnam, le SRAS n’a contaminé que 63 personnes, dont cinq sont décédées. Un article scientifique en a d’ailleurs signalé l’exemplarité*.