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Discours en corse

"DES LIGNES ROUGES NE PEUVENT PAS ETRE DISCUTEES", PREVIENT MANUEL VALLS

Par Justine Chevalier http://www.bfmtv.com/
"DES LIGNES ROUGES NE PEUVENT PAS ETRE DISCUTEES", PREVIENT MANUEL VALLS

Manuel Valls a réagi, pour la première fois, au discours prononcé par Jean-Guy Talamoni en langue corse lors de son intronisation à la tête de la région. Il avait notamment revendiqué l'indépendance de l'île.

La fermeté affichée du Premier ministre. Manuel Valls, invité du journal télévisé de TF1, a répondu aux polémiques de ces derniers jours concernant la Corse. Interrogé sur les déclarations du nouveau président de l'Assemblée de Corse, qui a notamment assuré que les siens n'ont jamais accepté "le principe de la tutelle française sur la Corse", le chef du gouvernement a martelé que certains sujets ne seraient être débattus.

 

"Il a des lignes rouges qui ne peuvent pas être discutées", a tranché fermement Manuel Valls.

"La Corse est dans la République"

 

"La Corse participe depuis je ne sais combien de temps à l'Histoire de la Nation", a rappelé le Premier ministre. Prenant acte que les nationalistes ont pris la tête de la région, le chef du gouvernement a assuré qu'il discuterait "avec le président de l'exécutif, M. Simeoni sur ce qui était déjà prévu depuis un certain nombre de mois".

 

Mais de nombreux sujets ne seront pas abordés a prévenu Manuel Valls: "L'amnistie des prisonniers politiques? Il n'y a pas de prisonniers politiques. La coofficialité? Il n'y a qu'une seule langue dans la République, c'est le français. Un statut de résident pour les Corses sur le plan fiscal? C'est contraire à la Constitution."

 

Avant de conclure: "La Corse est dans la République, la Corse est dans la France, la langue, c'est le Français. Et à chacun de se rappeler ses grands principes".

La "tolérance" de Le Foll

 

Lors de son discours d'intronisation à la tête de l'Assemblée de Corse le 17 décembre, Jean-Guy Talamoni avait prononcé un discours en langue corse et assurant que la question de l'indépendance de l'île se poserait. "Nous sommes arrivés ici avec tous ceux qui, comme nous, ont toujours combattu les autorités françaises sur la terre de Corse", avait -il, entre autre, déclaré.

 

Plus tard, il avait également assuré que la question de l'indépendance de l'île "viendra en son temps". Le président de l'Assemblée de Corse avait réclamé la "libération des prisonniers politiques", dont Ivan Colonna qui "fait partie des prisonniers politiques" ou la création d'une "nation" corse. "Le peuple corse a dit que la Corse n’était pas un morceau d’un autre pays mais une nation", avait-il poursuivi.

 

Des éléments de langage qui avait suscité de larges critiques. La droite s'était insurgée de ces pratiques et avait demandé une réaction à Manuel Valls et à François Hollande. Le porte-parole du gouvernement avait, lui, expliqué sur BFMTV, ne pas vouloir "faire monter le débat". "Je suis assez tolérant, à condition que les règles de la République soient respectées ensuite", a affirmé Stéphane Le Foll, expliquant que le Premier ministre rencontrerait, après un entretien téléphonique "serein", un autre nationaliste, Gilles Simeoni qui est devenu président du Conseil exécutif de la Collectivité territoriale (CTC), qui a recueilli près de 36% des voix lors des élections régionales.

 

Par Justine Chevalier

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