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Enseigner ou laisser mourir les langues régionales ?

La Dépêche du midi
Enseigner ou laisser mourir les langues régionales ?

Nos grands-parents et arrière-grands-parents sont allés avec beaucoup de cœur et de patriotisme sacrifier leurs vies dans les tranchées de la Première Guerre mondiale. Cette effroyable boucherie a pris plus d’un million de vies. Les vies de jeunes hommes qui, pour la plupart d’entre-eux, ne parlaient ni ne comprenaient le français.

Et pourtant, notre état craint toujours, plus d’un siècle plus tard, que la sauvegarde des cultures populaires si riches et si diverses dans notre pays, soit un élément subversif et de séparatisme.

Il y a deux ans, les nouvelles dispositions pour les options au baccalauréat ont réduit de moitié le nombre d’élèves présentant une option langue régionale. Pourtant, le ministère s’était évertué, par de longues lettres argumentées, à désamorcer les craintes exprimées à cet égard par un certain nombre de citoyens, dont l’auteur de ces lignes.

La réalité, inexorable, marginalise de plus en plus les langues régionales. Aujourd’hui, autour du projet de loi Molac – du nom d’un député breton - certains parlementaires essaient de sauver cet enseignement. Dans l’exposé des motifs de leur proposition de loi, ils pointent : "Plusieurs études montrent que la maîtrise du français n’est en aucun cas affectée par la maîtrise d’une langue régionale, bien au contraire. Elle favorise par ailleurs l’apprentissage d’autres langues européennes".

Marquez votre intérêt !

Dans son article un, cette proposition précise : "L’état et les collectivités territoriales concourent à l’enseignement, à la diffusion et à la promotion de la langue française et des langues régionales qui sont une partie du patrimoine immatériel".

Cette loi préconise l’enseignement des langues régionales de la maternelle au lycée dans le cadre de l’horaire normal d’enseignement.

Alors, chers concitoyens, prenez votre plus belle plume et interpellez vos députés qui devront s’exprimer dans quelques jours, le 8 avril, sur cette loi, et marquez votre intérêt et votre soutien à la défense de nos langues régionales.

Pour que les jeunes Tarnais, qu’ils s’appellent Fabre, Escaffit, Pelissou, Roumec, Valax, Ramond ou Bonnecarrère, sachent au moins ce que signifie leur patronyme…

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