Depuis le début du conflit consécutif à la résiliation de la Délégation de Service Public du GME MOZAIK, MARTINIQUE TRANSPORT a tenu à rassurer les salariés de la CFTU et a démontré sa volonté de garantir l’emploi de l’ensemble des salariés.
Pour des raisons étrangères à notre mission de service public et face à une surenchère syndicale et politique, il a fallu rappeler que le transport public est un droit à valeur constitutionnelle et qu’il appartient à MARTINIQUE TRANSPORT de garantir ce droit des usagers d’où mon préalable de reprise sans délai du service public de transport sur le territoire de la CACEM (VOIR lettre du 27 décembre 2019 aux Syndicats).
A la demande du Préfet, nous avons pu nous accorder sur le principe d’une nouvelle négociation à condition que les blocages de la SARA et du Port de Fort de France soient levés.
Au cours de cette réunion du 27 décembre 2019, l’inspectrice du travail a rappelé que « l’exigence d’un employeur unique ne pouvait pas garantir le maintien de tous les salariés de la CFTU » et que les « les dispositions de l’article 56 ont pour effet de transférer vers le nouvel employeur tous les éléments individuels du contrat de travail » (VOIR lettre de l’inspection du travail).
Dès lors, comme MARTINIQUE TRANSPORT a eu à le rappeler à maintes reprises, RIEN NE JUSTIFIAIT NI LE BLOCAGE DE L’ECONOMIE, NI LA PRISE EN OTAGE DES USAGERS.
La reprise tardive du service TCSP & BUS en pareille circonstance ne peut être que salutaire pour les usagers tributaires des transports publics.
Louis BOUTRIN
1er Vice-Président de MARTINIQUE TRANSPORT
