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Le billet du jour

"GASPILLER L'ARGENT DE L'UNIVERSITE", DIT-IL...

"GASPILLER L'ARGENT DE L'UNIVERSITE", DIT-IL...

   Chacun a pu voir en télé, Fred Célimène, l'ex-directeur du CEREGMIA (suspendu de direction de tout labo de recherches pour 5 ans par le conseil de discipline de l'Université Toulouse 1) déclarer que la présidente de l'Université des Antilles "gaspillait l'argent de l'Université" en frais de justice. Quel culot monstre !

   Oublie-t-il ou feint-il d'oublier que la Justice, le SRPJ et l'OLAF (le "FBI européen") continuent d'enquêter sur les 10 millions d'euros qui se sont volatilisés des caisses de l'Université ces dernières années ? Oublie-t-il que ce que lui et ses comparses viennent de subir n'est qu'une banale sanction disciplinaire et que la sanction pénale, elle, viendra ? Tôt ou tard.

   Car l'Université est sommée de rembourser ces 10 millions et a déjà remboursé 1,6 millions. Là est le vrai gaspillage ! Là est le détournement de fonds publics ! Car comme l'écrit en page 4, le deuxième rappport de la Cour des comptes :

   "La politique financière du CEREGMIA met en danger les finances de l'Université".

   En réalité, Célimène et son avocat étaient persuadés que l'Université ne ferait pas appel. Que celle-ci se contenterait de ce verdict visiblement "arrangé" : comme il n'est pas possible de te relaxer, je suis obligé de t'infliger une peine, mais je t'inflige la peine la plus légère possible. Comme ça ton honneur n'est pas trop égratigné et eux, en face, ils se contenteront des 5 ans de suspension qu'on t'a infligé. Amen !

   "Jugement d'apaisement" a donc déclaré urbi et orbi l'avocat du CEREGMIA.

   Eh bien non, les gars ! votre petit calcul à la noix, on s'en bat les flancs. L'université fait appel et en appel, vous ne passerez pas devant le conseil de discipline d'une université dont le CEREGMIA a eu l'occasion d'inviter en Martinique certains professeurs, mais devant le CNESER.

   Et là, ça sera une tout autre affaire !

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