A côté des bombes au phosphore blanc qui vous dépiautent, vous enlèvent littéralement la peau avant de vous étouffer et de faire littéralement exploser les poumons, les roquettes artisanales des Palestiniens sont presque des jouets d'enfant. En termes chiffrés, ça donne ceci depuis trois jours : plus de 300 Palestiniens tués dont une cinquantaine d'enfants et plusieurs milliers de blessés graves. Contre 6 Israéliens qui ont perdu la vie. Non, il ne s'agit pas d'une comptabilité macabre mais de faits dans toute leur brutalité.
Israël procède donc à un nouveau massacre de Palestiniens dans l'indifférence des 22 pays arabes et des "démocraties occidentales". Un énième massacre qui n'est pas sans rappeler les atrocités de la Première et la Deuxième Guerre Mondiale ainsi que celles des guerres d'Indochine, d'Algérie et du Vietnam. Or, comme chacun sait, plusieurs pays arabes ont "normalisé" leurs relations avec l'Etat sioniste. Soit depuis longtemps comme l'Egypte ou le Maroc. Soit récemment comme les Emirats Arabes Unis ou le Soudan. En bombardant le bantoustan de Gaza au phosphore blanc, en envahissant l'esplanade des mosquées en Cisjordanie, les Israéliens démontrent qu'ils n'ont que faire de cette main tendue. De ce soi-disant "Pacte d'Abraham".
Les Palestiniens sont seuls. Désespérément seuls. Soutenus seulement par les musulmans non-arabes d'Indonésie, du Bengladesh, d'Iran, du Pakistan ou d'Afrique du Sud. Coquille vide, la Ligue Arabe est muette comme une tombe. Une nouvelle fois muette et impuissante. Là encore, les chiffres sont implacables : 8 millions d'Israéliens défient 350 millions d'Arabes et 1 milliard de musulmans. Cela au moment même où le ramadan s'achève.
8 millions soutenus en fait par l'Occident et par son chef, le "gentil" papy qu'est Joe Biden.
Ce même Occident qui poussera les hauts cris lorsqu'en riposte, il subira, fatalement, des 11 septembre...
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