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Génocide dans le Donbass, selon Poutine ! Really ?

Génocide dans le Donbass, selon Poutine ! Really ?

      Tout conflit armé s'accompagne de propagande. Il n'existe pas de guerre silencieuse. Depuis que le monde est monde, les mots ont toujours accompagné les armes. Plus exactement : le mensonge des premiers fait écho à la fureur des seconds.

 

     Mais la propagande, pour mensongère ou fallacieuse qu'elle soit s'appuie sur une certaine logique. Elle ne peut pas dire tout et le contraire de tout, sous peine de perdre en crédibilité et de rater sa cible (au sens figuré comme au sens propre). Or, dans la guerre en Ukraine, voici que le président russe Wladimir Poutine annonce à cors et à cris "qu'il y a un génocide dans le Donbass". Ce dernier est une région du sud de l'Ukraine, frontalière de la Russie et comportant une forte proportion de russophones. Région dont s'est accaparée Poutine avec l'appui de ces derniers. 

   PREMIERE FAILLE LOGIQUE : Poutine n'a cessé de déclarer urbi et orbi que l'Ukraine n'existe pas, que le peuple ukrainien est une pure invention, que la langue dite ukrainienne n'est que du russe et que par conséquent Russes et Ukrainiens, c'est pareil. Exactement pareil ! Aucune différence ! Mais un problème surgit : si Russes et Ukrainiens c'est pareil comment ces derniers peuvent-ils être accusés de "génocider" les premiers ? Cela défie toute logique. 

    DEUXIEME FAILLE LOGIQUE : pourquoi à l'arrivée des chars russes en Ukraine, la population s'est divisée en deux et non en trois ? D'abord, il y a ceux qui ont fui en masse (3 millions) vers l'Europe de l'Ouest au lieu d'accueillir leurs "semblables" russes avec des fleurs et des applaudissements ; ensuite, il y a ceux qui sont resté et ont entamé une farouche guerre de résistance contre leurs "frères russes" au lieu de leur sauter au cou afin de les embrasser. Par contre, la troisième catégorie qui aurait dû s'être manifestée est aux abonnés absents : ceux-là justement qui aurait dû applaudir l'arrivée de leurs "jumeaux" russes. 

   Aucune guerre n'est jamais logique. Elle obéit souvent à des passions obscures, des ressentiments profonds et anciens, mais le discours de la guerre, lui, doit au moins se doter d'une certaine logique. Sans aucunement prendre le parti d'un Occident tout aussi impérialiste que la Russie et qui n'a aucune leçon à donner à cette dernière, force est de reconnaître que la propagande russe est truffée d'illogismes. Car si faire de la propagande revient à mentir, chacun sait bien que pour être crédible tout mensonge doit être au moins logique. Dans le cas présent, le discours de Poutine est trop illogique pour être crédible...

 

Commentaires

Karl | 19/03/2022 - 09:49 :
En réponse au rédacteur de cet article • 13 000 morts depuis 2014 'sources occidentales) et 2 millions de personnes déplacées ne vous suffisent pas ? • Que le président de l'Ukraine tienne les propos suivants à propos de ses "compatriotes" du Donbass, vous parait être sans doute une preuve d'amour : • « Nous aurons du travail et eux non ! Nous aurons les retraites et eux non ! Nous aurons des avantages pour les retraités et les enfants et eux, non ! Nos enfants iront à l'école et à la garderie, leurs enfants resteront dans les caves parce qu'ils ne savent rien faire ! Et c'est comme ça ! Précisément comme ça !!! » • Que des troupes évaluées à 150 000 aient été amassées devant Donetsk et Lougansk depuis le début de février dernier par l'actuel gouvernement ukrainien étaient dans le but de souhaiter à ces "terroristes" un joyeux anniversaire ? • Que les "Accords de Minsk" 1 et 2 n'aient pas été mis en oeuvre par l'Ukraine (modification de la constitution pour créer un état fédéral, large autonomie des régions Est de l'Ukraine) vous parait-il relever de la propagande ? • Qu'une quinzaine de laboratoires de "recherche" américains travaillant sur la lèpre, l'anthrax et d'autres virus utilisés par les armements biologiques puissent se trouver sur le sol ukrainien vous parait assurément anecdotique ? Serait-ce parce que les Etats-Unis n'ont plus de place chez eux ? On peut contester cette invasion de l'Ukraine par la Russie et disant notamment qu'elle ne résoudra rien sinon que d'apporter destructions, misère et désolation et c'est aussi mon point de vue. Mais il me parait difficile de nier l'existence de problèmes très sérieux a propos desquels la Russie n'a cessé d'alerter ses partenaires occidentaux au moins depuis 1997. Alors que dans la perspective de la réunification de l’Allemagne, l’échange suivant avait eu lieu entre Mikhail Gorbatchev et James Baker : • Gorbatchev : « Il va sans dire qu’un élargissement de la zone OTAN n’est pas acceptable. » • Baker : « Nous sommes d’accord avec cela ». En 1995, l'Alliance a publié les résultats d'une étude sur l'élargissement de l'OTAN, portant sur l'opportunité d'admettre de nouveaux membres et les modalités à mettre en place pour une telle admission. Cette étude indiquait en conclusion que la fin de la Guerre froide offrait une occasion unique de renforcer la sécurité dans l'ensemble de la zone euro-atlantique et que l'élargissement de l'OTAN contribuerait à accroître la stabilité et la sécurité pour tous. Elle concluait également que l'Alliance y parviendrait en encourageant et en soutenant les réformes démocratiques, dont l'instauration d'un contrôle civil et démocratique sur les forces armées, en favorisant les modes et habitudes de coopération, de consultation et de recherche du consensus qui caractérisent les relations entre les membres de l’Alliance, et en encourageant les relations de bon voisinage. L'élargissement accroîtrait la transparence des plans de défense et des budgets militaires et, partant, la confiance entre les États, et il renforcerait la tendance à l'intégration et à la coopération en Europe. L'étude concluait par ailleurs que l'élargissement permettrait de renforcer la capacité de l'Alliance à contribuer à la sécurité européenne et internationale, et de consolider et d'élargir le partenariat transatlantique. Selon cette étude, les pays qui aspirent à l'adhésion à l'OTAN devraient être en mesure de démontrer qu'ils répondent à certains critères. Il leur est demandé : • d'avoir un système politique démocratique fonctionnant bien et reposant sur une économie de marché ; • de traiter les populations minoritaires de manière équitable ; • de s'engager à régler les conflits de manière pacifique; • d'être capables et désireux d'apporter une contribution militaire aux opérations de l'OTAN ; • d'être attachés au caractère démocratique des relations entre civils et militaires et des structures institutionnelles. • Une fois admis, les nouveaux membres jouiraient de tous les droits et assumeraient toutes les obligations liées au statut de membre. Ils devraient notamment accepter, au moment de leur entrée dans l'OTAN, l'ensemble des principes, des politiques et des procédures déjà adoptés par les membres de l'Alliance. Sur la base des conclusions de l'étude sur l'élargissement, l'Alliance, réunie au sommet à Madrid en 1997, a invité la République tchèque, la Hongrie et la Pologne à entamer des pourparlers d'adhésion. Ces trois pays ont été les premiers anciens membres du Pacte de Varsovie à adhérer à l'OTAN, en 1999. Au sommet de Washington, en 1999, le mécanisme du MAP (Le Plan d'action pour l'adhésion) a été créé afin d'aider d'autres pays candidats à se préparer à une possible adhésion. La Bulgarie, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie ont été invitées à entamer des pourparlers d'adhésion avec l'Alliance à l'occasion du sommet de Prague, en 2002, et elles sont devenues membres de l'OTAN en 2004. Ces sept pays avaient tous participé au MAP. En avril 2008, au sommet de Bucarest, les dirigeants des pays de l’OTAN ont pris un certain nombre de mesures relatives à l'élargissement futur de l'Alliance. Plusieurs décisions ont été prises concernant les pays des Balkans occidentaux. Les Alliés considèrent qu'une intégration plus étroite de ces pays dans les institutions euro-atlantiques est essentielle pour assurer, sans intervention extérieure, une stabilité à long terme dans cette région, où l'OTAN est fortement engagée dans des opérations de soutien de la paix depuis le milieu des années 1990. L’Albanie et la Croatie ont rejoint l’Alliance en avril 2009, le Monténégro en juin 2017 et la République de Macédoine du Nord en mars 2020. À Bucarest, les dirigeants des pays de l'Alliance sont par ailleurs convenus que la Géorgie et l'Ukraine, qui avaient déjà entamé un dialogue intensifié avec l'OTAN, deviendraient un jour membres de l'Alliance. En décembre 2008, les ministres des Affaires étrangères des pays de l'Alliance ont décidé d’étendre les possibilités de soutenir ces deux pays dans les efforts engagés pour satisfaire aux exigences liées au statut de membre, en mettant à profit le cadre existant de la Commission OTAN-Ukraine et de la Commission OTAN-Géorgie, sans préjudice des décisions qui pourraient être prises concernant leur candidature au MAP. Quelques éléments de chronologie : • 4 avril 1949 – Signature du Traité de l'Atlantique Nord par douze membres fondateurs : Belgique, Canada, Danemark, États-Unis, France, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal et Royaume-Uni. L'article 10 du traité constitue le fondement de la « politique de la porte ouverte » de l'OTAN. • 18 février 1952 – Adhésion de la Grèce et de la Turquie • 6 mai 1955 – Adhésion de la République fédérale d’Allemagne • 30 mai 1982 – L'Espagne adhère à l'Alliance (elle adhérera à la structure militaire intégrée en 1998). • Octobre 1990 – Du fait de la réunification de l'Allemagne, la partie orientale du pays est intégrée à l'OTAN. • Janvier 1994 – Au sommet de Bruxelles, les dirigeants des pays de l'Alliance réaffirment que l'OTAN reste ouverte à d’autres pays européens. • 28 septembre 1995 – Publication de l’étude sur l’élargissement de l’OTAN • 8-9 juillet 1997 – Au sommet de Madrid, trois pays partenaires – la Hongrie, la Pologne et la République tchèque – sont invités à entamer des pourparlers d'adhésion. • 12 mars 1999 – Adhésion de la Hongrie, de la Pologne et de la République tchèque, ce qui porte à 19 le nombre des pays membres de l'Alliance. • 23-25 avril 1999 – Lancement du plan d'action pour l'adhésion (MAP) au sommet de Washington. (La Bulgarie, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie participent au MAP.) • 14 mai 2002 – Les ministres des Affaires étrangères des pays de l'OTAN, réunis à Reykjavik (Islande), annoncent officiellement la participation de la Croatie au MAP. • Mai 2002 – Le président Leonid Koutchma annonce que l'Ukraine souhaite devenir un jour membre de l'OTAN. • 21-22 novembre 2002 – Au sommet de Prague, sept pays partenaires – la Bulgarie, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie – sont invités à entamer des pourparlers d'adhésion. • 26 mars 2003 – Cérémonie de signature des protocoles d'accession des sept pays invités • 29 mars 2004 – Adhésion de la Bulgarie, de l'Estonie, de la Lettonie, de la Lituanie, de la Roumanie, de la Slovaquie et de la Slovénie • 21 avril 2005 – Lancement, à l'occasion d'une réunion informelle des ministres des Affaires étrangères à Vilnius (Lituanie), du dialogue intensifié sur les aspirations de l'Ukraine à l'adhésion à l'OTAN et sur les réformes à mener en ce sens • 21 septembre 2006 – Les ministres des Affaires étrangères des pays de l'OTAN, réunis à New York, annoncent la décision de proposer à la Géorgie d'entamer un dialogue intensifié. • 28-29 novembre 2006 – Au sommet de Riga, les dirigeants des pays de l'Alliance déclarent qu'ils adresseront des invitations aux pays titulaires d’un MAP qui répondront à certaines conditions. • 2-4 avril 2008 – Au sommet de Bucarest, les dirigeants des pays de l'Alliance invitent l'Albanie et la Croatie à entamer des pourparlers d'adhésion, donnent l'assurance au pays alors appelé l'ex-République yougoslave de Macédoine qu'il sera lui aussi invité à adhérer à l'Alliance dès qu'une solution à la question de son nom aura été trouvée avec la Grèce, invitent la Bosnie-Herzégovine et le Monténégro à entamer un dialogue intensifié et conviennent que la Géorgie et l'Ukraine deviendront un jour membres de l'Alliance. • 9 juillet 2008 – Signature des protocoles d’accession de l’Albanie et de la Croatie. Les ministres des Affaires étrangères des pays de l’Alliance conviennent que la Géorgie doit élaborer un programme national annuel sous les auspices de la commission OTAN-Géorgie. • 1er avril 2009 – Adhésion de l’Albanie et de la Croatie • 4 décembre 2009 – Les ministres des Affaires étrangères des pays de l'OTAN invitent le Monténégro à participer au MAP. • 22 avril 2010 – Les ministres des Affaires étrangères des pays de l'OTAN invitent la Bosnie-Herzégovine à participer au MAP, n'autorisant le Conseil de l'Atlantique Nord à accepter le premier programme national annuel de ce pays qu'après que la question de la propriété des biens immobiliers militaires aura été réglée. • 2 décembre 2015 – Les ministres des Affaires étrangères des pays de l’Alliance, réunis à Bruxelles, invitent le Monténégro à entamer des pourparlers d’adhésion, tout en encourageant la poursuite des réformes, en particulier dans le domaine de l’état de droit. Dans une déclaration sur la « politique de la porte ouverte » de l’OTAN, les ministres encouragent la Bosnie-Herzégovine à entreprendre les réformes qui lui permettront de voir ses aspirations euro-atlantiques et sa participation au MAP se concrétiser. Les ministres réaffirment également les décisions prises à Bucarest et les décisions postérieures relatives à la Géorgie, en saluant les progrès qu’a réalisés ce pays pour se rapprocher de l’Alliance et en exprimant leur détermination à intensifier le soutien qui lui est apporté. • 19 mai 2016 – Les ministres des pays de l’Alliance signent le protocole d’accession du Monténégro, qui obtient ainsi le statut de pays « invité » et commence à assister aux réunions tenues par le Conseil de l’Atlantique Nord et par d’autres organes de l’OTAN. • 5 juin 2017 – Adhésion du Monténégro • 11 juillet 2018 – Suite à la conclusion par Athènes et Skopje d’un accord historique réglant la question du nom, les Alliés, réunis à l’occasion du sommet de Bruxelles, invitent Skopje à entamer des pourparlers d’adhésion. Le processus d'adhésion ne se conclura positivement que si l'accord réglant la question du nom est mis en œuvre intégralement. • 5 décembre 2018 – Les ministres des Affaires étrangères des pays de l’Alliance se déclarent prêts à accepter que la Bosnie-Herzégovine soumette à l’OTAN son premier programme national annuel dans le cadre du MAP. L’enregistrement des biens militaires immeubles au nom de l’État demeure un point fondamental. • 6 février 2019 – Les Alliés signent le protocole d’accession de la République de Macédoine du Nord, qui prend désormais part aux activités de l’OTAN en tant que pays invité. • 15 février 2019 – L’accord entre Athènes et Skopje ayant été mis en œuvre intégralement, la République de Macédoine du Nord est officiellement reconnue sous son nom constitutionnel. • 27 mars 2020 – Adhésion de la République de Macédoine du Nord
Jean-Philippe S... | 19/03/2022 - 10:36 :
Bonjour, toujours en réponse à la rédaction, voici le lien de l'interview de la journaliste française Anne-Laure Bonnel, sur Sud radio, où elle évoque les atrocités dans le Donbass. Et André Berkoff de rappeler les déclarations du président ukrainien de l'époque, ça se passe de commentaires. https://www.youtube.com/watch?v=8L_9-GS7ZCM Enfin, pendant que la propagande occidentale (au regard de ce que je fournis comme éléments, on peut la qualifier ainsi), se déverse sur les médias mainstream à coups de négation de l'existence d'un problème néonazi en Ukraine, voici un article de Reurers datant de 2016 évoquant ce problème. https://www.reuters.com/article/us-cohen-ukraine-commentary/commentary-ukraines-neo-nazi-problem-idUSKBN1GV2TY?utm_campaign=trueAnthem:+Trending+Content&utm_content=5ab0cb3904d3016ae4bb836f&utm_medium=trueAnthem&utm_source=twitter Et voici le tweet où figure cet article, ce qui permet de connaître l'origine de l'article produit. https://twitter.com/PhilippeMurer/status/1504804829528473600?cxt=HBwWgICyhaGBkuIpAAAA&cn=ZmxleGlibGVfcmVjcw%3D%3D&refsrc=email M. Poutine n'est pas un saint, mais quand il parle d'exactions dans le Donbass, ou encore d'un problème néonazi en Ukraine, il a raison. Cela n'enlève rien à la souffrance du peuple ukrainien. On peut toujours discuter de la méthode employée, mais sur le fond, il n'affabule pas.
Tokyo 2021 | 19/03/2022 - 14:38 :
Qu' Ukrainiens et Russes mentent alternativement sur la situation en Ukraine relève de la "logique" guerrière propagandiste la plus élémentaire. ...Mais ce qui m'enrage le plus ,c'est le comportement des Yissalop qui se lamentent des attaques russes ,mais qui fermèrent leurs grandes gueules quand des attaques similaires manifestement contraires au droit international furent perpétrées à Gaza .Israël a assassiné 4000 civils palestiniens en juillet 2014 EN bombardant écoles ,hôpitaux ,centrales électriques ,aéroport international etc....sans que la prétendue "communauté internationale" (en fait le clan occidental) s'en émeuve .Où étaient nos actuels donneurs de leçons?????? Pour être clair :Israël n'est pas le seul Etat à violer le Droit international !!!! de nombreux dirigeants arabes ,africains ,latinos ;asiatiques le font. A quand des sanctions contre eux AUSSI?

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