{ {{On sait que le Créole doit au hindi de nos ancêtres venus au 19è siècle des états agricoles pauvres du Bihar ou de l’Uttar Pradesh des mots comme nanni-nannan (temps des grands-pères et grands-mères), ou punch (de panch, chiffre cinq, nombre d’ingrédients d’une boisson pour Anglais en Inde...)
Parlée par un milliard de personnes environ, découverte par les amateurs de films bollywoodiens et admiratrices de Shah Rukh Khan, étudié déjà par de nombreux jeunes européens, surtout en Grande-Bretagne, le hindi ne saurait échapper à nos éducateurs de générations futures.}} }
Grande première grâce au CGPLI, Laurie du Lycée de Sainte-Anne (Guadeloupe) a passé l’épreuve facultative de hindi pour l’obtention de son baccalauréat. C’était la seule candidate de Guadeloupe!
Elle a été formée au Lycée de Gissac (Sainte-Anne, Guadeloupe) avec le concours de formateurs du Conseil Guadeloupéen pour la Promotion des Langues Indiennes (CGPLI).
Les premiers enseignements de hindi et de tamoul ont été dispensés en Guadeloupe depuis plus de 20 ans.
L’introduction du hindi, en classe de 4e, au Collège de Douville (Sainte-Anne, Guadeloupe) en septembre 2000 est un jalon important : c’est le début de l’enseignement d’une langue orientale, dans le système éducatif français en Guadeloupe.
Cet enseignement s’est étendu à d’autres niveaux au Collège de Douville, et dans d’autres établissements scolaires (Collège de Saint-François, Collège de Port-Louis, Lycée de Sainte-Anne).
Depuis 2002, les actions de formation du Conseil Guadeloupéen pour la promotion des langues Indiennes (CGPLI) ont contribué à cette extension, et à la formation de formateurs.
La venue en Guadeloupe (juillet 2004) de Mme Annie Montaut, professeur à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO) pour animer un séminaire de hindi, a été un adjuvant important dans le développement de l’enseignement du hindi en Guadeloupe.
Aimé Césaire souhaitait que le Tamoul, entre autres langues, soit aussi enseigné aux Antillais.
Puisse Laurie faire des émules !
Puissent un jour nos îles devenir un vivier de langues autres que romanes, que dis-je, un Babel d'enseignants et de lecteurs de Swahili, d'Ourdou, d'Arabe, de Mandarin...!
Voir aussi notre article :
PREMIERE DICTÉE HINDI ET TAMOUL AU LYCÉE DE SAINTE-ANNE, GUADELOUPE
{{[ici->http://www.montraykreyol.org/spip.php?article468]}}
source : Site du CGPLI