Depuis plus de trois semaines, un vaste mouvement de grogne secoue les universités françaises dont les étudiants et un grand nombre d'enseignants s'opposent aux mesures de sélection non-avouée du gouvernement MACRON.
Personne ne pleurniche à l'idée de "perde une année" comme on peut l'entendre chez les partisans du CEREGMIA sur le campus de Martinique. Campus où d'ailleurs la plupart des cours sont soit terminés soit en passe de l'être.
Que font les présidents d'université et les doyens ? Ils reportent tout simplement les dates des examens et refont les plannings sans jamais adresser de mises en garde menaçantes envers les étudiants grévistes. Ni faire des huissiers photographier les enseignants qui les soutiennent pour leur adresser des courriers comminatoires (et illégaux au regard du statut des enseignants-chercheurs) comme cela s'est passé dernièrement à l'Université des Antilles.
Et s'il y a parfois des bagarres comme à Montpellier, c'est entre étudiants d'opinions différentes, voire même d'enseignants, mais à aucun moment un seul président d'université hexagonale n'a fait appel aux forces de l'ordre. Surtout aucun mouvement d'étudiants, qu'il soit d'extrême-droite ou d'extrême-gauche, n'a réclamé, comme c'est encore le cas sur le campus de Martinique, l'intervention de la police.
Que ceux qui cherchent donc à mettre le feu, assument toutes les conséquences de leurs actes !...
