La représentation du corps est un enjeu majeur de nombreux textes littéraires et avec elle la mise en scène de l’apparence et du paraître. L’image de soi se constitue à partir de l’image du corps et les habits qui parent le corps participent de la mise en scène et de la construction de soi. Parce que le vêtement est une frontière entre nous et l’extérieur, il nous protège, nous masque autant qu’il nous expose. S’habiller c’est se dévoiler.
Dans Autobiographie de ma mère, Jamaica Kincaid, écrivain Antiguaise-américaine dépèce, dans une langue dépouillée et brutale, sans une seule ligne de dialogues, l’histoire de la résistance et de la survie des peuples dominés à travers Xuela, le personnage féminin le plus dépouillé de son œuvre. Raconté par une vielle dame de soixante-dix ans, ce récit révèle un monde colonial divisé entre les forts et les faibles, les riches et les pauvres, les puissants et les vaincus.
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