Pourtant ce président devrait se réjouir que l’Université des Antilles soit au cœur de la cité et que les étudiants, récemment menacés de mort, soient désormais entourés, soutenus et protégés par leurs enseignants, leur doyen, leur VP Pôle, et par toutes ces fédérations et comités qui n’ont pas attendu cinq jours avant de leur exprimer leur sympathie et compassion.
Quant à cette histoire de brûler l’université, est-ce si surprenant dans un échange brûlant justement? Que fait le président du sens figuré et métaphorique?
Ne pouvait-il exiger, en tant que président, au lieu de rompre brutalement les négociations, un apaisement des propos, lui qui prône à tort et à travers l’apaisement?
On a trop souvent le sentiment, avec ce président de l’UA, d’une tolérance zéro avec le collectif étudiant du Pôle Martinique et ses différents soutiens, tandis que sa bienveillance et son indulgence semblent être tout acquises au trio du Ceregmia.
Il est curieux que le président s’indigne de quelques propos sans doute déplacés mais dictés tout aussi certainement par le feu de l’échange, quand l’ensemble des injures et des grossièretés proférées par ce trio du Ceregmia le laissent de marbre. Et pire encore quand le lourd soupçon de 10 millions d’euros dilapidés par ce même trio n’a jamais suscité dans aucune de ses interventions publiques, la moindre indignation, le moindre reproche.
Il faut bien l’avouer: jamais l’actuel président de l’UA n’a dit un mot contre le Ceregmia !
En revanche, contre le collectif d’étudiants, contre les parents d’élèves, contre les membres du VAC, la virulence est de mise.
Mais qui sont les véritables « mafieux » pour ce président? Envers qui ne fait-il preuve d’aucune volonté d’apaisement?
Et que penser de ce Michel Geoffroy, vice-président du conseil d’administration, qui décide de partir, quand c’est au président que les étudiants ont demandé audience? Mais qui est le vrai président de l’UA?
Et qui manque de respect à qui ?
À méditer...
Yvelise SERNIN