FORT ST. JOHN, C.-B. | Un tremblement de terre survenu dans la région de Fort St. John, dans l’est de la province, à la fin de novembre a été causé par des opérations de fracturation hydraulique, a fait savoir cette semaine la Commission du pétrole et du gaz de la Colombie-Britannique (OGC).
La Commission a expliqué avoir tiré cette conclusion après avoir constaté que l’entreprise Canadian Natural Resources (CNRL) procédait à une fracturation hydraulique, destinée à de la prospection pétrolière, au moment du séisme et que les épicentres et les plus forts rapports «ressentis» se trouvaient à proximité de deux puits de l’entreprise.
Le 29 novembre, la ville de Fort St. John et le district Peace Region, en Colombie-Britannique, ont été frappés par une succession rapide de tremblements de terre atteignant une magnitude de 4,5.
Après les épisodes sismiques, CNRL a immédiatement suspendu ses activités de fracturation et a par la suite coopéré avec les autorités. C’est seulement après un examen technique détaillé que les opérations pourront reprendre.
Ce n’est pas la première fois dans cette région proche de l’Alberta que la commission conclut que la fracturation hydraulique à l’origine d’un tremblement de terre.