C'est l'expression créole employée par le brigadier-chef de la police municipale de Foyal, Mickaël NAGOU alors que cette police s'est mise en grève. "Tou tou-ni" autrement dit : à nu, complètement démunie, désemparée...
Expression forte qui traduit le désarroi complet des policiers foyalais suite aux émeutes qui ont dévalisé leur siège situé entre le pont de l'Abattoir et le lycée Schoelcher. En effet, dans la nuit du 26 au 27 novembre dernier, un nombre indéterminé mais important de casseurs a attaqué le siège et s'est emparé de tout ce qui lui tombait sous la main tout en saccageant les locaux. Selon Mickaël NAGOU, les policiers se retrouvent depuis maintenant plus d'un mois "sans véhicules, sans moyens de communication-radio, sans ceinturons, sans bottes, sans menottes et sans gilets pare-balles". Toutefois, il n'évoque pas les armes à feu mais des sources concordantes affirment que beaucoup auraient été également dérobées ainsi que des uniformes. Or, cette situation gravissime n'a pas eu l'air d'inquiéter la municipalité de Foyal, chose qui a provoqué ce mouvement de grève.
Mouvement tout à fait compréhensible car ces policiers sont des pères et mères de famille qui veillent à la sécurité des citoyens et les laisser "tou tou-ni" face à des casseurs qui n'hésitent pas à tirer à balles réelles sur les forces de l'ordre est complètement irresponsable de la part de l'édilité foyalaise.
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