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« L’ARTICLE 74-MARTINIQUE » DU PPM ECARTE PAR SARKOZY

« L’ARTICLE 74-MARTINIQUE » DU PPM ECARTE PAR SARKOZY

Le verdict du grand chef de l’Elysée est donc tombé à l’occasion de l’entretien qu’il a eu le mercredi 6 mai avec Claude Lise (autonomiste), président du Conseil général de la Martinique et Alfred Marie-Jeanne (indépendantiste), président du Conseil régional de la Martinique : il est hors de question de modifier la constitution française pour la seule Martinique. On peut dire ce qu’on veut de Monsieur Bling-Bling, mais cette décision est tout ce qu’il y a de plus logique. En effet, toute modification de ladite constitution exige la réunion du Congrès à Versailles c’est-à-dire de l’ensemble des députés et sénateurs de France et de Navarre. Comment donc ces messieurs-dames de l’ancien Réservoir de Trénelle ont-ils pu imaginer une seule seconde que tel député du fin fond des Cévennes ou tel sénateur de la Côte d’Azur se déplaceraient uniquement pour examiner et voter un amendement de la constitution française au profit de l’île aux (ex-) fleurs ? Cela alors même que chaque fois qu’il s’agit des DOM, l’ensemble de l’hémicycle de l’Assemblée nationale se vide comme un seul homme !

Deux hypothèses sont possibles : ou bien il s’agit d’une forme de naïveté et dans ce cas, on en droit de se poser des questions sur les compétences politiques de gens qui tiennent les rênes de la capitale de la Martinique et qui ont un député au parlement français ; ou bien il s’est agi d’une simple manœuvre politicienne visant à faire capoter la volonté du RDM de Claude Lise et du MIM d’Alfred Marie-Jeanne d’aller vers l’article 74 c’est-à-dire une certaine autonomie du Pays-Martinique. Le 18 décembre dernier, lors de la réunion du Congrès de la Martinique (Conseil régional + Conseil général), les élus PPM ont donné le spectacle lamentable d’élus qui cherchaient à retarder une décision qui finit par être adoptée par 74% des élus. Brandissant leur hochet qu’est l’ « Article 74-Martinique » et des pancartes, les héritiers de l’autonomiste Aimé Césaire ont tenté en vain de bloquer l’inexorable processus qui devra conduire notre pays à la maîtrise d’un certains nombre de pouvoirs s’il veut sortir du marasme économique dans lequel il est plongé.

Certes, l’autonomie n’est ni une panacée ni une recette magique. C’est même un petit pas, un tout petit pas, mais c’est un pas quand même. Il ne permettra pas de résoudre nos problèmes du jour au lendemain, mais au moins plus personne ne pourra se dédouaner sur le pouvoir central c’est-à-dire sur Paris si jamais les choses ne commençaient pas à changer.

L’Histoire retiendra en tout cas que le PPM a essayé de bloquer cette évolution. Le Nègre fondamental doit se retourner dans sa tombe…

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