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LE COCO DANS TOUS SES ÉTATS

LE COCO DANS TOUS SES ÉTATS

{ {{Maurice, pays du soleil, de la plage et du cocotier ? Et pourtant, la culture du cocotier ne se fait pas à grande échelle ici. Pourquoi bouder cet arbre qui peut être exploité de multiples façons ? Petits secrets du coco pour vous inciter à le prendre au sérieux.}} }

C’est décidé, cette semaine nous secouons le cocotier. Toute une page sur ce fruit tantôt vert, tantôt jaune, et parfois orange. Vous avez dit drôle d’idée ? Mais pourquoi pas après tout puisqu’en y réfléchissant bien, il est à tout faire, le coco. On utilise la pulpe séchée, le coprah, à des fins médicinales, cosmétiques et même alimentaires, on fait des paillassons, des cordages, des sacs avec sa fibre, on peut même utiliser son huile comme un biocarburant…

Et puis, ce conseil, on l’entend tous les jours : « Les fruits sont bons pour la santé. » Et cette mise en garde revient souvent sur le tapis : « Faut éviter les boissons gazeuses. » Au fait, c’est quand la dernière fois que vous vous êtes désaltéré d’une eau de coco pour ensuite déguster sa crème ?

Allez, une innovation pour commencer, histoire d’assouvir votre soif. Elle s’appelle coco up. C’est en gros un équipement professionnel pour la réfrigération de l’eau de coco. C’est une machine en fibre de verre aux allures exotiques qui glace en un clin d’œil l’eau de coco entre 4 et 10 degrés. « J’étais au Brésil il y a cinq ans et j’y ai rencontré un fabricant d’équipement pour l’hôtellerie et la restauration. On a développé ensemble des prototypes pour rendre l’eau de coco fraîche. Des modèles existaient déjà en Guadeloupe, par exemple, mais là nous vons conçu quelque chose pour Maurice », explique Arnaud Dalais, créateur et directeur de la marque.

Comment ça marche ? L’équipement est doté d’un perforateur qui perce le coco. Son eau est versée dans un réservoir à glace (sans pour autant être en contact avec le glaçon), il suffit ensuite d’ouvrir le robinet pour que l’eau en ressorte glacée.

Et les clients sont conquis et demandent même combien coûte cet appareil. Nous en avons fait l’expérience dans le centre-ville de Flacq au stand de Ramen Chelleben qui est dans la vente du coco depuis 32 ans. « Li pratik, premier fwa mo trouv sa. Li pli prop », avance-t-il sous le charme du coco up.

En fait, cette machine se décline en trois modèles (voir encadré). Elle permet de stocker les noix comme l’eau de coco. Le système est plus hygiénique, puisqu’il limite le contact de l’eau avec les mains. Le coco up éviterait le jaillissement, la contamination et la perdition de l’eau de coco.

Ce qu’il faut retenir surtout c’est qu’en consommant l’eau de coco, on se fait non seulement plaisir, mais on prend aussi soin de sa santé. « Le cocotier est une plante complète, de la racine aux feuilles, tout est utilisable. Certains pays utilisent l’eau de coco comme sérum. On l’utilisait également autrefois pour se laver les yeux quand on avait la conjonctivite. Toujours selon les remèdes de grand-mère, on fait bouillir sa racine, on y ajoute des graines d’orge pour en faire du ‘rafraîchi’. On en boit pour stopper la diarrhée », explique le professeur Ameenah Gurib-Fakim.

« Le liquide de la vie »

À savoir qu’on appelle cette eau « le liquide de la vie ». Il paraît que durant la guerre du Pacifique, on pressait directement l’eau de la coque pour faire des transfusions de plasma d’urgence aux soldats blessés. Le secret réside dans le fait que l’eau de coco contient de l’électrolytique, un sel minéral que nous avons dans le sang, mais que l’on perd quand on est fatigué.

Le seul hic, c’est qu’à Maurice, la culture du coco n’a pas pris d’ampleur commercialement. Le coco est toutefois le troisième fruit le plus populaire dans les cours, après la mangue et la banane. « On en trouve sur le littoral, dans les hôtels, les campements et les allées. Selon un sondage réalisé par le Bureau des statistiques en l’an 2000 auprès des ménages, il y avait 72 300 cocotiers dans les arrière-cours. Mais il n’y a pas de verger de coco à proprement dit ici pour la consommation en eau », explique Nirmala Ramburn, Principal Research Scientist.

Et pourtant, le coco ne manque pas d’atouts. Si la demande en coco devait augmenter, cela encouragerait les planteurs à se lancer dans ce créneau. Qui sait, ils pourraient alors, comme c’est le cas pour d’autres planteurs d’autres cultures, se regrouper dans une coopérative pour mieux planifier la production. « Il faudrait ouvrir les marchés pour les planteurs, développer un atelier dédié au coco », suggère Arnaud Dalais. Un créneau à exploiter, surtout que les boissons gazeuses ne sont plus autorisées dans les écoles.

En attendant que le marché du coco se développe, ce dernier continue son bonhomme de chemin. À être la forme la plus pure de l’offrande aux dieux dans la religion hindoue. Sacrifice ou offrande, boisson ou huile essentielle, brosse ou cordage, cari de poulet ou glace à la noix de coco… le coco n’a pas dit son dernier mot.

{{LES ATOUTS SANTE}}

● L’eau de coco désaltère : un tiers de litre d’eau de coco désaltère et rafraîchit le corps comme le ferait un litre d’eau.

● Elle remplace les électrolytes dépensés lors de la pratique sportive.

● Elle peut être utilisée comme un sérum. l Elle possède quinze fois plus de potassium que la plupart des boissons sportives.

● Elle est facile à digérer et régularise la fonction intestinale.

● Elle contribue à réhydrater les enfants qui ont la diarrhée.

● Elle ne contient pas de cholestérol.

● Elle a un taux de sucre relativement faible, et elle est donc indiquée pour les diabétiques.

● Elle optimise la fonction rénale : l’eau de coco est utilisée pour dissoudre les calculs rénaux, et elle est un diurétique naturel.

{{BON A SAVOIR}}

Il existe deux variétés principales de cocotiers à Maurice. Le ceylan (très haut, il donne des fruits après six ans) et les naines (très bas mais ils rapportent dès la quatrième année). Les naines se déclinent en deux autres variétés : le pemba et le malayan dwarf. Toutes ces variétés sont riches en eau. À noter que les variétés naines sont plus productives et peuvent donner jusqu’à 125 noix par plant par an. Le ceylan produit, pour sa part, entre 50 et 90 fruits. Ce qui est bien avec les cocotiers, c’est qu’ils fleurissent tout le long de l’année.

{{T’AS LE LOOK COCO ET BIEN PLUS}}

Coco Up est potentiellement destiné aux marchands de coco, aux hôtels et restaurants, aux centres sportifs, centres commerciaux, aux écoles, etc. Cet équipement se décline en trois modèles : le cocolan, le cocofix qui est en plus équipé d’un parasol en canevas waterproof et d’un support de 50 à 70 cocos, et le cococar (photo)qui, en plus du parasol et du support peut stocker 100 à 120 cocos, et est sur roulettes. Les robinets sont en inox, les perforateurs en acier inoxydable, immunisé contre la rouille provoquée par l’eau salée. L’équipement est breveté à l’international. On peut l’acheter ou le louer. Pour d’autres renseignements, faites le 413.50.91.

Source : [http://www.lexpress.mu/display_news_dimanche.php?news_id=99494->http://www.lexpress.mu/display_news_dimanche.php?news_id=99494]

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