Anthropologues, sociologues et psychologues en ont fait une véritable tarte à la crème. Sans toutefois proposer les voies et moyens de sortir de cette situation mortifère qui s'aggrave d'année en année. Surtout chez les motocyclistes et les motards.
Les chiffres de ce mois de septembre sont particulièrement accablants concernant ces derniers : quasiment un mort tous les trois jours. Et bien sûr des jeunes, pas des sexagénaires ou septuagénaires lesquels continuent à conduire leur voiture mais ne roulent plus à deux-roues. Il suffit d'observer la circulation automobile pour se rendre immédiatement compte que bon nombre de motards et de motocyclistes se livrent à des excès de vitesse, slaloment dangereusement entre les voitures quand ils ne cabrent pas leur engin, pratique pour le moins suicidaire.
Souvent, il s'en faut de peu pour qu'un drame se produise. Pourtant, cela ne corrige nullement ces inconscients qui, pour beaucoup, roulent sans casque ni assurance. Le pire est qu'ils sont accompagnés de jeunes femmes, voire d'enfants, qu'ils entraînent dans leur folle dérive sous les yeux d'automobilistes médusés ou fatalistes. La diminution drastique de la circulation à cause du covid-19 avait masqué un temps ce phénomène, mais dès la fin du confinement, les choses sont reparties de plus belle.
A société malade, comportements de malades...
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