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LE GOUVERNEMENT COLONIALISTE FRANÇAIS COLLABORE AUX ACTIONS HOSTILES AU GOUVERNEMENT VÉNÉZUÉLIEN

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LE GOUVERNEMENT COLONIALISTE FRANÇAIS COLLABORE AUX ACTIONS HOSTILES AU GOUVERNEMENT VÉNÉZUÉLIEN

Faire tomber le gouvernement vénézuélien reste un objectif permanent des Etats-Unis depuis l’arrivée au pouvoir d’Hugo Chavez et Barak OBAMA, prix Nobel de la schizophrénie politique poursuit activement cet objectif.
La IV° flotte US, remise en service sous BUSH par ROBERT GATES (qui est resté à la tête du Pentagone), continue ses patrouilles tout autour du continent sud-américain avec à son bord de quoi débarquer officiellement ou clandestinement les forces spéciales et autres commandos Delta chargés de semer le désordre dans des pays souverains.

La Colombie va accueillir sept nouvelles bases militaires US destinées à surveiller et à punir ses deux voisins : Equateur et Venezuela et à mettre sous pression l’armée brésilienne dans le bassin de l’Amazone.

Le Panama accueillera deux nouvelles bases navales US sur sa côté Pacifique en application d’un accord qui sera signé le 30 Octobre par Hillary CLINTON et le nouveau président panaméen RICARDO MARTINELLI qui ne refuse rien à Washington. Cet accord viole l’accord CARTER-TORRIJOS de 1977 qui avait mis fin à la présence militaire US sur le territoire panaméen.

Il s’agit là d’actions directes des Etats-Unis qui sont toujours accompagnées d’interventions du supplétif sioniste qui fournit du matériel et met à disposition des spécialistes des actions clandestines
Mais ce qui est nouveau c’est l’implication de l’OTAN qui, oublieuse de toute géographie, a étendu l’ATLANTIQUE NORD jusqu’à l’Afghanistan et qui est en train de lui faire absorber l’ATLANTIQUE SUD
Ainsi l’agence de presse vénézuélienne ABN vient-elle de signaler le lancement depuis la base de Kourou en Guyane française d’un satellite militaire allemand dénommé SATCOMBW (BW pour BUNDESWEHR)
Le lancement a eu lieu le premier Octobre depuis la base franco-guyanaise de KOUROU et sera suivi d’un second. Avec deux satellites géostationnaires l’armée allemande met en place un système de surveillance permanent d’un vaste espace couvrant le continent américain et la zone pacifique, Chine incluse. Ces deux satellites sont les premiers satellites militaires allemands et ils sont mis en place dans une zone dans une zone bien éloignée de l’Allemagne.*

L’armée vénézuélienne interprète cette action franco-allemande comme une ingérence nouvelle de l’OTAN dans une zone bien éloignée de l’Atlantique Nord ce qui confirme l’OTAN dans son rôle d’outil de domination militaire occidental à spectre mondial.

L’ABN rappelle également que le Commandement militaire US prévoit l’ouverture d’une base aérienne US en Guyane française qui servirait de base de transit à l’US AIR FORCE pour ses transports vers l’Afrique.
Une nouvelle preuve est ainsi fournie de l’utilité des dernières colonies françaises pour les activités militaires de l’impérialisme occidental.
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* Il est à noter que le gouvernement français a passé un accord avec le gouvernement russe et l’agence spatiale russe ROSKOSMOS pour l’installation en Guyane d’une base de lancement de fusées distincte de celle de Kourou et construite aux frais de ROSKOSMOS. Elle devrait être mise en service prochainement. Il est difficile de savoir si cet accord franco-russe qui n’a pas fait l’objet d’une grande publicité restreint l’usage de cette base à l’envoi de satellites civils mais c’est assez probable.

En effet Il convient de rappeler que la collaboration franco-russe en matière d’aéronautique spatiale n’est pas une nouveauté (pas plus que la coopération spatiale civile USA-Russie) et qu’elle a même eu des précédents pendant la période soviétique. La construction de la base russe de Guyane s’inscrit dans un plan général de réorganisation des cosmodromes russes. Le cosmodrome de BAIKONOUR, le plus important, est désormais sous souveraineté kazakh et la Russie ne dispose plus en propre que d’un cosmodrome voisin de Moscou. Elle a donc choisi la Guyane pour le lancement de satellites géostationnaires et va entreprendre la construction d’un nouveau cosmodrome en Sibérie Orientale à proximité de la côte Pacifique.

Toujours soucieux de manifester notre solidarité avec les peuples encore colonisés par la France nous joignons à ce bulletin un communiqué du PKLS martiniquais ( Parti Communiste pour l’indépendance et le socialisme) relatif aux manœuvres politiques du gouvernement français pour couper court à toute velléité d’indépendance des actuels DOM et nous observons qu’une Guyane indépendante pourrait tirer un revenu substantiel de la location des deux cosmodromes installés sur son territoire, ce qui est exactement ce que fait aujourd’hui le Kazakhstan qui n’ a pas d’industrie spatiale mais loue la base de BAIKONOUR dont il a hérité.

AU FIL DES JOURS ET DES LECTURES N°52
23 Octobre 2009

NI 73, NI 74 !
POUR L’INDEPENDANCE !

La France en tant que puissance coloniale a prévu dans sa Constitution maintes formules d’exercice de son pouvoir de domination coloniale, d’oppression nationale.

Elle a transformé sa force obtenue par la violence en droit, et dans sa loi fondamentale en conformité avec sa logique coloniale raciste et méprisante, il est précisé que dans ce qui est considéré comme la France, il n’y a qu’un « peuple » et que les « populations d’outre mer » peuvent choisir, dans l’éventail qui est défini, la forme de soumission qu’elles préfèrent.

Les choses sont bien déterminées et caractérisées quant à la qualité de chacun.

D’un côté, il y a le seigneur et de l’autre les sujets.
Voilà brièvement le cadre dans lequel ceux qui s’agitent fébrilement sur les articles de la Constitution française veulent enfermer notre peuple, lui qui en dépit de toute reconnaissance par le maître, au cours de son histoire a affirmé son existence, acquis ses caractéristiques et manifesté sa résistance à la servilité et à l’aliénation.

Rester dans ce cadre c’est adhérer à la pratique sournoise, perverse du colonialisme qui cherche toujours à faire valider, sous une forme ou l’autre, sa domination par les dominés.

Le gouvernement colonial a informé de sa décision d’opérer des retouches à son système et d’organiser des élections selon son bon vouloir en fonction de ses intérêts ; une fois encore il méprise le droit de notre peuple à l’autodétermination.

Par des mesures calibrées et des réformes calculées le pouvoir colonial ponctue sa mainmise plus ou moins totale sur le territoire et les habitants.
Au lieu de naviguer entre les 73 – ou +, les 74 – ou +, et autres articles indéfinis pour y noyer notre peuple, ces constitutionnalistes devraient plutôt mesurer quels moyens pouvons nous mettre en œuvre, quelles forces pouvons nous mobiliser pour assumer nos responsabilités de peuple majeur dans une Martinique débarrassée de toute forme de colonialisme.
Ce que semble t-il certains n’ont pas compris c’est qu’il ne s’agit pas pour notre peuple d’être ou de devenir français, européen ; il s’agit de faire peuple, peuple rebelle, pour conquérir l’indépendance nationale.

En vérité, au lieu de consacrer notre dignité dans un combat populaire pour la souveraineté, les partisans « de l’évolution institutionnelle » présentent un simulacre de multiple unité ; à court d’arguments ils s’en remettent à celui qui est un ardent défenseur des « bienfaits du colonialisme ». Ils ne cessent de diffuser et répéter ses propos dénonçant le statu quo, leur référence est le maître qui dit pouvoir nous donner que ce qu’il veut, leur référent est le président de la puissance coloniale, Nicolas SARKOZY cité tant et plus ; et « qui nous entend, répond à notre demande, nous satisfait…. » !

Ceux là mêmes qui tous les jours parlent de responsabilité, répètent inlassablement que nous ne pouvons pas obtenir plus, qu’il n’est pas possible d’aller plus loin, qu’il ne faut pas prendre de risques. Quelle conception de la dignité et de la responsabilité !

Ils semblent être l’illustration pure de ce que disait Rousseau « les peuples une fois habitués à des maîtres ne sont plus en état de s’en passer »
Dans leur épopée, ils sont tantôt victorieux, tantôt victimes, tantôt ce peuple serait ingrat, ou ne serait pas prêt, tantôt ils caressent dans le sens du poil le peuple, qui n’en a cure tant la vérité est ailleurs.
Heureusement que nos ancêtres esclaves, dont ils brandissent souvent haut et fort la mémoire, n’avaient pas eu cette démarche de savoir avec quel article du code noir ils voulaient continuer à subir l’esclavage ou quels risques comportait la liberté !

Honneur et respect pour les combattants qui jalonnent l’histoire des luttes de notre peuple pour la liberté, la dignité, la justice sociale, la responsabilité !

Notre peuple a déjà suffisamment souffert de trahisons pour ne pas en rajouter une de plus, une de trop.
Mesdames, Messieurs «autonomistes» du 74, arrêtez de vanter le degré d’autonomie de la Constitution française qui n’est autre que la forme de dépendance coloniale.

Le totalitarisme colonial est présenté comme une démocratie, puisque ceux qui subissent peuvent donner leur accord, autrement dit c’est un règne de « pouvoir fortement maîtrisé » qui sert à tromper l’opinion en faisant croire que telle est la volonté de la population quand en réalité il ne respecte nullement les droits fondamentaux du peuple Martiniquais.

72 - 73 – 74- 77 … MENM MÈT, MENM PWOFITASYON !

Quelle que soit la forme, quel que soit le numéro, que prendra l’administration coloniale dans notre pays, DOM 972 ou COM 74, ce sera toujours le maintien du même système, autrement dit les mêmes profiteurs et les mêmes victimes.

Cette nouvelle illusion n’est qu’un artifice destiné à prolonger pour plusieurs décennies la domination française dans notre pays.
On est en droit de s’interroger sur le sens de la solidarité proclamée par certains d’entre eux avec les peuples de Polynésie et de Kanaky qui sous les régimes d’articles 74 et + luttent contre le colonialisme français pour leur souveraineté.

Seule la suppression de ce système colonial pourra permettre de changer réellement les choses dans le sens de la volonté du peuple, pour une politique en faveur de ses intérêts.

Les luttes sociales que les travailleurs ont menées, en particulier en Février 2009, ont montré combien il est important que toute politique mise en œuvre doit répondre aux besoins, aux attentes des masses populaires, doit être élaborée avec leur participation consciente, dans une optique de changement réel, pour mettre fin à toutes les pwofitasyon du système capitaliste colonial en vigueur au profit des békés et des gros bourgeois exploiteurs.

De même que sur le plan social il est clair que c’est la lutte des travailleurs qui a permis, qui permet des avancées significatives et non la collaboration de classes, de même face au colonisateur dans la lutte de libération nationale, il faut faire preuve de courage pour résister aux sirènes et à la répression, pour agir en conformité avec les intérêts de notre peuple.
Ce dont la Martinique et les Martiniquais ont besoin ce n’est pas d’une autonomie administrative mais d’une indépendance politique, non pas de compétences partielles dictées par le colonisateur, mais de pleine responsabilité dans la gestion de ses affaires.

C’est pourquoi nous nous devons d’affirmer notre identité, notre volonté de décider nous-mêmes de nos affaires et d’exiger que la France reconnaisse nos droits, agisse en conformité avec le droit international, en permettant le libre exercice de notre droit à l’autodétermination et à l’indépendance.
Nous considérons qu’il n’appartient pas au peuple Martiniquais de décider de l’administration de la France et des Français, tout autant nous estimons que ce ne sont pas les français qui doivent décider de notre vie, de notre devenir.
Le PKLS appelle les travailleurs, les jeunes, les chômeurs, les masses populaires à refuser d’arroser les racines du colonialisme sur notre terre et à s’engager résolument dans le combat pour le déchouker.
Pour atteindre cet objectif, les patriotes, les indépendantistes, les révolutionnaires, se doivent de remplir leur devoir, de poursuivre avec ténacité, courage et abnégation la lutte de libération nationale de notre patrie et d’émancipation sociale de notre peuple.

La Martinique Martiniquaise sera et ne sera que l’œuvre des Martiniquaises et des Martiniquais.

Ce sont les Martiniquaises et les Martiniquais qui, en pleine souveraineté, doivent élaborer la Constitution Martiniquaise, ériger un État Martiniquais qui aura à mettre en œuvre la politique décidée par eux.

KI YO LÉ, KI YO PA LÉ, NOU KÉ PRAN YO !
WOULO BA LENDÉPANDANS !

Martinique le 20 octobre 2009
Pour le PKLS
Jean-Pierre ETILE

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