Avec environ 5,5 millions d’exemplaires vendus par jour (!), le Mainichi est l’un des plus gros tirages de la presse japonaise. Le journal, également propriétaire de la chaîne de télévision TBS, est réputé pour son sérieux et également pour ses atouts écologiques.
En effet, après l’avoir lu, vous pouvez le planter dans un pot. Pour ce faire, émiettez-le puis enfouissez-le sous une terre légèrement humide, et quelques semaines plus tard, il fleurira.
Le papier qui peut être planté n’est pas une nouvelle qui mériterait la une du journal en vente dans cette formule depuis quelques années déjà. Ce dernier est fait d’un mélange de papier recyclé, d’eau et de petites fleurs ou de graines d’herbes, incluant principalement des roses, coquelicots, mufliers et marguerites.
A l’origine du projet « Green Newspaper », il faut créditer Dentsu, la principale agence publicitaire du Japon. Un joli coup de com combinée à des valeurs écologiques auxquelles de plus en plus de personnes sont sensibles, même au Japon, pourtant pays de la consommation reine.