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Le maire du François (Péyi-a) : "C'est s'attaquer à une partie de la société martiniquaise"

Le maire du François (Péyi-a) : "C'est s'attaquer à une partie de la société martiniquaise"

  Le 22 mai, lors d'une retraite aux flambeaux afin de commémorer l'abolition de l'esclavage, environ 150 personnes se sont rassemblées au son des tambours devant l'Habitation Clément (propriété de Bernard Hayot) et au quartier Cap-Est, fief de la caste békée.

  Chants, danses et prises de parole se sont succédés jusqu'à la tombée de la nuit, moment où des personnes non identifiées ont mis le feu à des poubelles et des coffrets de compteurs d'eau, cela jusqu'à Pointe Cerisier. Dans le même temps, des journalistes de MARTINIQUE 1è se sont faits agresser et leur matériel de reportage a été saisi par des manifestants qui les ont copieusement insultés.
 Des candidats aux élections territoriales de juin tels Yan Monplaisir et Karine Mousseau ont condamné ces actes ainsi que le maire de la commune du François, Samuel Tavernier (PEYI-A). Ce dernier y a vu une manière de "s'attaquer à une partie de la société martiniquaise" autrement dit aux Békés. Le Préfet de la Martinique, venu sur les lieux, a, lui aussi, condamné ces destructions de mobilier public. 

Commentaires

tiburce | 24/05/2021 - 11:21 :
Au sujet de l'incident avec les journalistes, Martinique la 1ère pose la question ; "quelle faute a été commise qui a motivé cette lâche agression ?" Je ne suis pas persuadé que les agresseurs s'embarrassent de telles interrogations. Il s'agit simplement de s'en prendre aux institutions. Dans l'Hexagone, c'est quotidiennement qu'on attaque des pompiers et des médecins. Ces pompiers et ces médecins vont au secours des gens, sans commettre de fautes particulières. Et ils tombent dans des guets-apens.

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