Le verdict est tombé, ce mercredi 24 octobre, pour le maire PPM (Parti Progressiste Martiniquais) de la commune de Saint-Joseph, Athanase JEANNE-ROSE.
On se souvient, en effet, que ce dernier, avait obtenu une subvention du Conseil général d'un montant de 30.000 euros pour monter, avec un ami, une laverie dans cette charmante commune du centre de la Martinique alors même que le bougre était...conseiller général. L'ami a d'ailleurs écopé de la même amende.
Ce jugement interpelle toutefois car il n'interdit pas aux deux hommes de continuer à exercer lesquels vont sans doute faire appel pour gagner du temps. Bel exemple donné aux jeunes qui veulent faire de la politique puisque quelqu'un qui a été convaincu d'escroquerie et dument condamné peut continuer en toute tranquillité à arborer l'écharpe bleu-blanc-rouge !!! La justice-sous-les-cocotiers se fout-elle du peuple ?
C'est comme cette autre affaire, celle du CEREGMIA, dans laquelle entre 10 et 14 millions d'euros ont été détournés et qui implique des membres ou sympathisants du même PPM (S. LETCHIMY se déplaçait fréquemment en Guadeloupe pour défendre la cause de cet ex-groupe des recherches et ceux de son directeur de l'époque, Fred CELIMENE,. auprès de l'INTERREG que gérait l'île-soeur). La justice administrative a tranché : révocation de CELIMENE et de ses deux principaux sbires. Par contre, la justice pénale, elle, fait le mort. Pire : l'affaire a connu 3 juges d'instruction différents en...3 ans et demi.
Il faut que cette justice pénale sache que la patience des Martiniquais déterminés à combattre la corruption a des limites...