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Le parti du déficit permanent se remet en selle

Le parti du déficit permanent se remet en selle

  Le leader du PPM, Serge Letchimy, a donc officiellement annoncé sa candidature en tant que chef de file de l'alliance PPM/EPMN aux prochaines élections territoriales. 

  Sauf que la gestion passée de son parti ne plaide guère en sa faveur. Ni à la tête de la municipalité de Fort-de-France en proie depuis des lustres à un déficit abyssal (qu'il lui faudra...48 ans pour pouvoir solder selon la Chambre Régionales des Comptes) ni à la tête de l'ex-Région où Camille Darsières laissa une ardoise d'1,5 milliard de francs ni à la tête de cette même Région où Letchimy lui-même laissa une autre ardoise de quelques 80 millions d'euros. Et pourtant le PPM avait comme membre ou sympathisant "le plus grand économiste martiniquais", grand chef de l'ex-CEREGMIA aujourd'hui radié à vie de la fonction publique pour une trouble affaire de volatilisation de 12 millions d'euros de fonds européens à l'Université des Antilles !
 Sans même parler des fameux 5.000 emplois et des 12 zones d'activités économiques promises lorsque le PPM dirigeait l'ex-Région.
 Et si l'on quitte le domaine strictement financier pour s'intéresser à d'autres aspects de sa gestion, on constate la même incurie : incapacité de terminer la transformation de l'ex-Maternité de Redoute en lycée de transit pour accueillir les élèves et personnels du lycée Schoelcher qui nécessitait d'être reconstruit ; incapacité de faire démarrer le TCSP ; bilan plus que douteux de l'Antenne de Belem (Brésil) de l'ex-Région censée développer les relations économiques entre le géant sud-américain et la Martinique ; acoquinement avec la caste békée (remontant d'ailleurs à la plantation du "Courbaril de la Réconciliation" sur l'Habitation Clément) dans l'affaire du chlordécone ou encore le financement de la publication des cinq tomes des discours de Césaire rassemblés par Edouard Delépine par cette même caste ; communiqués qualifiant les Rouge-Vert-Noir de "vandales" suite à la destruction des statues de Victor Schoelcher alors que le PPM a eu...63 ans pour faire cesser cette anomalie que constituaient les statues de Joséphine et de D'Esnambuc ainsi que des noms de rue de colonialistes ou de racistes patentés ; commission d'enquête parlementaire sur le chlordécone dépourvue de pouvoirs et dont le rapport final est un consternant copier-coller de tout ce qui avait déjà été dit et écrit sur les ravages du chlordécone depuis des décennies etc...  
  On a envie de dire : "N'en jetez plus !".
 Or, aujourd'hui, voici que le PPM revient promettre monts et merveilles aux Martiniquais. Comme si de rien n'était. Ah oui, on oubliait le pire : son refus de faire voter "OUI" lors de la consultation de janvier 2010 qui aurait pu nous permettre d'acquérir un tout petit début de commencement d'autonomie comme Saint-Barth alors même que le slogan principal du PPM est depuis 63 ans : "Autonomie pour la Nation martiniquaise".
  Reste à espérer qu'en juin prochain, les électeurs ne seront pas dupes et que le fameux adage selon lequel "Tout kouyon mò Sen-Piè" se transformera en "Tout kouyon mò Fodfwans"... 
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