Surtout aucun (e) élu (e) marie-galantais n'a tiqué ni poussé les hauts cris parce que le mot "meurtres" salirait l'image de leur île, la joliment nommée Grande Galette. C'est qu'au contraire de certains (es) abrutis (es) qui siègent à la CTM__grave erreur de casting soit dit en passant, puisqu'on parle de cinéma, pour les chefs de parti qui les ont mis (es) sur leur liste__ils savent pertinemment, ces élus (es) marigalantais, ce qu'est un une série, un film ou un téléfilm policier. Ils savent que ce genre cinématographique est basé sur un ou des crimes/meurtres qu'un ou des inspecteurs de police sont chargés d'élucider.
Est-ce Marseille, la Sicile ou New-York sont salis parce qu'on y a tourné des dizaines de films sur la Mafia ?
Bien évidemment non !
En fait, tout le tamtam fait autour de "Tropiques criminels" est plus grave qu'on ne le pense. Pourquoi ? Parce que la CTM avait déjà attribué 2 fois des subventions à cette série policière et que celles et ceux qui montent aujourd'hui sur leurs grands chevaux les avaient votées ! La première fois à l'unanimité ; la deuxième à la majorité des suffrages exprimés. Donc si l'on comprend bien, à aucun moment ces personnes ne s'étaient rendues compte que "Tropiques criminels" était dégradant ou avilissant pour la Martinique ! La lenteur de leur cerveau a de quoi sidérer.
Mais il peut y avoir une autre explication : celles et ceux qui par deux fois avaient adoubé "Tropiques criminels" et qui honnissent aujourd'hui cette série ont tout simplement voulu faire un coup politique à la veille des élections territoriales de juin prochain en se posant en grand défenseurs de l'image et de la dignité martiniquaises. Sauf que si la coalition PEYI-A/RDM/PPM a réussi à faire retoquer la subvention de 500.000 euros, elle n'a pas réussi à couillonner ni les artistes et techniciens du spectacle ni le peuple martiniquais.
Zot té lé pwan moun pou tèbè, mé sé zot ki pri an sa !
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