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LES AFRO-AMERICAINS FONT UNE PERCEE A L’UNIVERSITE

Par Mathias Rudler - www.etudiant.lefigaro.fr
LES AFRO-AMERICAINS FONT UNE PERCEE A L’UNIVERSITE

Aux États-Unis, le nombre d’afro-américains diplômés du supérieur ne cesse d’augmenter. Traditionnellement très bas, avec 10 % des jeunes titulaires d’un bachelor, il a doublé en dix ans.

Aux États-Unis, la fréquentation de l’université est directement liée à sa classe sociale et à son origine. Parmi les jeunes âgés de 25 à 29 ans originaires d’Asie et des îles du Pacifique, quelque 60 % sont diplômées d’au moins un «bachelor» ,l’équivalent d’un master. Les blancs sont à 40 % diplômés tandis que les hispaniques forme le groupe le moins diplômé, à seulement 15 %.

Quant au nombre de diplômés afro-américains? Il a bondi en dix ans, (entre 2000-2010), selon The National Science Foundation .Les afro-américains, sont désormais 22 % en 2010 à être diplômés du supérieur. Ils étaient 11 % en 1980. Par exemple, le nombre d’inscrits en faculté de médecine a atteint un niveau record en 2012, 3,824 inscrits soit 8.4 % des candidats.

{{Le poids des universités traditionnellement noires reste relatif}}

Sous l’impulsion de John Fitzgerald Kennedy et Lyndon Baines Johnson, présidents des États-Unis, «des universités traditionnellement noires» furent créées en 1964, à la fin de la ségrégation. Ces universités sont implantées en majorité dans des États anciennement esclavagistes. On en compte 105. Leur but? La discrimination positive (Affirmative action), censée dynamiser la représentation des afro-américains dans les emplois qualifiés, les universités, ect. Cinquante ans plus tard, un résultat semble s’esquisser…

En 2005, sur les 1,688 doctorats réalisés par des étudiants afro-américains, les universités traditionnellement noires en ont formé 367.

L’université Howard (son alias: «Black Harvard») connu pour avoir accueilli des célèbres personnalités noires comme Toni Morrison ,première femme noire et seule afro-américaine lauréate du prix Nobel de littérature, a décerné 99 doctorats en 2005. Une quarantaine ont été obtenu dans le cadre de l’université d’État du Tennessee.

Ces démarches ont un impact encore relatif mais incontestable sur la percée des diplômés afro-américains.

{{Un essor de diplômés significatif qui marque des disparités}}

Si le pourcentage d’afro-américains diplômés du supérieur a doublé en vingt ans, il n’en demeure pas moins que le population noire reste minoritaire dans certains secteurs.

En 2004, sur les 226 doctorants en statistiques mathématiques, aucun ne sont afro-américains, de même en botanique, astrophysique, zoologie, paléontologie et ainsi de suite pour 36 autres disciplines. La plupart des docteurs afro-américains se dirigent vers des domaines moins spécialisés. En 2008, les docteurs dans le domaine des sciences afro-américains se tournent à près de 60 % vers un emploi universitaire à 20 % dans le monde des affaires.

Cette pénurie de doctorants afro-américains dans les disciplines spécialisées est générale. Les afro-américains représentent 2 % des diplômés en sciences informatiques. Tandis que la population qui se qualifie de noire à l’occasion du recensement représente 12.6 % de la population américaine totale, en 2010.

Post-scriptum: 
Près de 60 % de ces diplômés afro-américains d’au moins un «bachelor degree» sont des femmes.

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