On se rencontre. On se quitte. Le hasard, la nécessité. les affinités. Les contradictions. Les incompatibilités. Le dicton dit qu’il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous. On a de la chance de tomber sur quelqu’un. On regrette le jour où on s’est rencontrés. On bénit le jour où on a commencé un « Pas de deux ».
Pour un moment fugace, pour un temps, pour la vie. Mais la vie sépare ceux qui s’aiment. Des liens que l’on croyait indéfectibles, se dénouent. D’autres se recréent. Quel sens donner à ces rencontres, à ces séparations, à ces chances, à ces hasards. Est-on nés pour se rencontrer? Pour quoi faire d’exceptionnel? Tant de questions qui en amènent d´autres, tant de mystères qui demandent à pousser des portes, tant d’étonnements, comme des murs qui bouchent le futur, tant d’incompréhensions qui barrent l’horizon des certitudes.
Pourquoi une rencontre qui bouleverse la vie, qui chamboule tout, qui oriente ou ré- oriente tout? La synchronicité est peut-être la réponse. Elle est expliquée dans un livre complexe, dont la lecture m’a mis sur le chemin et que j’ai essayé de comprendre : «Les hasards nécessaires, ou la synchronicité dans les rencontres qui nous transforment», de Jean-François VEZINA. (Les éditions de l’Homme).
Fernand Tiburce FORTUNE
Ducos, le 17/08/2018