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Les mystères du crash d'un Boeing d'Air France au Venezuela fin 1969

Les mystères du crash d'un Boeing d'Air France au Venezuela fin 1969

Depuis 50 ans, les familles des 62 personnes mortes à bord du Boeing qui s'est écrasé entre le Venezuela et la Guadeloupe vivent avec des questions sans réponse. La thèse de l'attentat refait surface alors que le dossier est classé secret défense.

Le passé et les interrogations reviennent inlassablement quand il remonte les allées du cimetière du François, en Martinique. Jean-Yves Banidol a perdu son père dans le crash de l'avion d'Air France, l'AF212. Presque 50 ans après, il ne connait toujours pas les circonstances du drame. Le 3 décembre 1969, le Boeing d'Air France quitte le Venezuela pour la Guadeloupe. Moins de deux minutes après son décollage, l'appareil s'abîme en mer avec à son bord 62 personnes. Il n'y a aucun survivant.

Secret défense

À l'époque, les médias s'interrogent sur les éventuelles causes du crash, comme l'explosion criminelle. Dans deux rapports rédigés après le crash, l'inspection générale de l'Aviation civile évoque la présence d'explosifs à bord de l'avion. Ces deux rapports sont classés secret défense pour dix années encore. Parmi les passagers, deux noms retiennent l'attention : Euvremont Gene, le secrétaire général du PC guadeloupéen, et Dolor Banidol, membre du bureau politique du PC martiniquais. Tous deux revenaient d'un congrès du PC à Santiago, au Chili. Ils auraient pu être visés. Pour leurs camarades, s'ils ont disparu, c'est parce que leur proximité avec des indépendantistes antillais dérangeait. Pour obtenir la déclassification des documents, plusieurs familles de victimes ont écrit à Emmanuel Macron au printemps. Elles attendent la réponse.

Commentaires

yvleo | 11/02/2021 - 08:52 :
Il y a une question qui n’est pas posée et dont la réponse pourrait intéresser le fils BANIDOL. Pourquoi son père a-t-il été désigné au dernier moment alors que c’est quelqu’un de tout premier rang qui devait se rendre au congrès du Chili ? Est-il vrai que le délégué du PCF, le parti frère, qui participait au même congrès avait changé d’avion ? Pourquoi ? Le PCM et le PCG avaient-ils été prévenus de quelque chose ? Face aux difficultés rencontrées pour élucider cette affaire, a-t-on mené l’enquête auprès du parti frère où, selon un cacique du PCM, on aurait « subodoré » l’accident ? A-t-on exploré la piste du PCF ? Le PCF a-t-il été sollicité et aidé à résoudre le mystère de l’origine du crash ? Le PCM peut-il expliquer les motifs du choix de Dolor BANIDOL pour représenter le parti ? (Voir sur ce site l'article de juillet 2019 Crash 1969 : le secret-défense qui arrange bien le PCM).
yvleo | 11/02/2021 - 11:33 :
Il faut répondre aux questions sans extrapoler.

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