Accueil
Aimé CESAIRE
Frantz FANON
Paulette NARDAL
René MENIL
Edouard GLISSANT
Suzanne CESAIRE
Jean BERNABE
Guy CABORT MASSON
Vincent PLACOLY
Derek WALCOTT
Price MARS
Jacques ROUMAIN
Guy TIROLIEN
Jacques-Stephen ALEXIS
Sonny RUPAIRE
Georges GRATIANT
Marie VIEUX-CHAUVET
Léon-Gontran DAMAS
Firmin ANTENOR
Edouard Jacques MAUNICK
Saint-John PERSE
Maximilien LAROCHE
Aude-Emmanuelle HOAREAU
Georges MAUVOIS
Marcel MANVILLE
Daniel HONORE
Alain ANSELIN
Jacques COURSIL

Marie-Jeanne : 26% ; Jean-Philippe Nilor : 11%

Marie-Jeanne : 26% ; Jean-Philippe Nilor : 11%

  Si les pourcentages ne sont pas suffisamment éclairants pour mesurer l'écart entre les deux ex-camarades de parti, examinons-les en nombre de voix.

  Marie-Jeanne : 24.642 voix.
  Nilor : 10.929 voix. 
  Pas besoin de sortir sa calculette ! A vue d'oeil près de 15.000 voix séparent le "Vieux" du "Jeune" (oui, dans ce pays de centenaires qu'est devenu la Martinique, avoir plus de 55 ans, c'est être jeune). Nilor a donc perdu son pari d'envoyer aux oubliettes de l'histoire son papa d'autrefois, son tuteur, son mentor, son leader fondamental, celui qu'il célébra durant trois décennies, voire plus.
 Le Vieux lui inflige même trois méga-calottes : d'abord, à Ducos où il sort largement en tête bien qu'Aurélie Nella soit mairesse de cette commune et figure en deuxième position sur la liste conduite par Nilor ; ensuite, à Rivière-Pilote où il écrabouille littéralement Nilor, infligeant au passage un palaviré au maire de droite qui avait appelé à voter...Nilor. Maire il est vrai qui ne fut élu qu'avec huit minuscules voix d'avance parce que le MIM s'était fracturé ; enfin dans la circonscription du Sud où Nilor est député et où Marie-Jeanne sort pourtant en tête dans 7 communes sur 12. 
 D'une manière générale, Nilor, même s'il se qualifie pour le second tour, est talonné par la surprise du chef, Catherine Conconne, qui réalise le score étonnant de 10,61% et 10.051 voix (à mettre en regard des 10.929 voix de Nilor). Le Brutus lucéen n'a donc pas opéré la percée que son compère Marcellin Nadeau espérait et d'ailleurs dans le Nord, leur liste boit carrément la tasse, notamment à Sainte-Marie, chez l'ex-"ami-frère" de Nilor à savoir Azérot. 
 Si Nilor veut donc survivre politiquement, il ne lui reste qu'une solution : fusionner avec la liste Letchimy ou bien la liste Conconne. Ce qui reviendrait à trahir encore un peu plus les idéaux de son ancien parti, le MIM...

Commentaires

Frédéric C. | 21/06/2021 - 09:20 :
Nilor et Nadeau sont donc "au pied du mur". C'est au pied du mur qu'on voit, on seulement le maçon, mais aussi le limaçon, et les reptiles en général. Ceci est une métaphore, c'est pour rire, car il vaut mieux rire que pleurer ou faire un AVC suite à colère légitime vu la situation. Donc, si vous qui lisez ce génial commentaire, vous voulez commenter ledit, il vaut mieux vous abstiendre, et fesez attention à ce que vous écrivez (j'en vois déjà un qui s'excite, là-bas)... Oui, les deux de Péyi-a sont au pied du mur. Soit ils s'allient à Conconne et Letchimy pour faire disparaître AMJ, soit ils se maintiennent. Mais s'ils se maintiennent et qu'ils ont des élus, le problème se reposera dans l'assemblée élue. Car s'ils sont réellement "patriotes", logiquement ils auront des convergences de fond avec le Gran Sanblé. Donc soit ils voteront pour les propositions du Gran Sanblé, soit ils voteront contre... Ceci posé, cela n'excuse pas les outrances de langage de Nilor vis-à-vis d'AMJ qui pendant 20 ou 30 ans l'a aidé à se hisser politiquement (AMJ accusé d'être auteur de diktats; "Lider Maximo", sachant que cette expression n'était pas utilisée à Cuba mais par l'étranger traiter de dictateur Fidel Castro, lequel s'est pourtant parfois retrouvé en minorité, sur les marchés libres paysans, par exemple...), ni celles d'AMJ vis-à-vis de Nilor... Espérons, car l'espoir fait vivre, que les orientations politiques l'emporteront sur les haines personnelles. Ce serait pas mal pour réhabiliter l'honneur de la politique, qui en a bien besoin en Martinique, où l'abstention a encore augmenté...
zouzoula | 21/06/2021 - 10:53 :
Avant M. NADEAU, c'est Bruno Nestor AZEROT qui a mené JP. NILOR sur cette voie. C'est depuis qu'ils ont fricoté ensemble dans le G20 , que NILOR a franchi le Rubicon. AMJ a eu beaucoup du mal à croire à la trahison de NILOR . Tout montrait que NILOR n'était pas fiable (moi qui n'ai AUCUNE relation avec les politiciens, de ma "branche" d'observatrice, je voyais que NILOR était louche à la veille des élections de 2015. Il était trop mielleux), AMJ a continué à lui faire confiance en le mettant en pole position à l'Assemblée. Quand la distanciation des 2 hommes a été actée, NADEAU s'est engouffré dans la brèche : il fallait abattre le "leader MINIMO" (et non "maximo" , cela aurait été faire trop d'honneur à AMJ. Il fallait à tout prix le diminuer). Comme une pieuvre, NADEAU s'était rendu au soir du 2° tour de 2015 en télé pour faire savoir qu'il aurait combattu AMJ, armes aux pieds. Pourquoi? Il aurait pu ne pas être en accord avec lui, cela était acceptable mais il voulait nuire à l'homme et à son action, alors que cette dernière n'était même pas commencée. Si ce n'est pas de la haine cela, c'est quoi? Si NILOR veut disparaitre dans les bas-fonds de l'Histoire , il n'a qu'à s'associer à LETCHIMY. Comment ? je ne sais pas. De toutes les manières, rien ne lui sera profitable.

Connexion utilisateur

CAPTCHA
Cette question sert à vérifier si vous êtes un visiteur humain afin d'éviter les soumissions automatisées spam.

Pages