L'affaire est passée comme une lettre à la poste. Comme tout se qui se passe d'ailleurs dans ce pays où plus personne ne s'étonne de rien. Voilà de quoi il s'agit : Karine ROY-CAMILLE, élue en 6è position sur la liste d'EPMN aux élections de décembre dernier, a remis sa démission au président du Conseil exécutif de la CTM, Alfred MARIE-JEANNE, lequel l'a transmise à Fabrice RIGOULET-ROZE, préfet de la Martinique, qui l'a actée.
C'est ce que dit le Code des Collectivités territoriales. C'est la loi !
Or, chacun se souvient que lorsqu'il y a quelques mois Catherine CONCONNE avait été mise en examen pour des choses financières pas très claires et avait décidé de remettre son tablier, Serge LETCHIMY, alors président de l'ex-Conseil régional, avait refusé sa démission. Il l'avait de plus déclaré haut et fort à la télévision ! Puis, quelques jours plus tard, les hiérarques du PPM viraient casaque, rétropédalaient et déclaraient que l'ex-première vice-président de l'ex-Conseil régional n'avait aucunement eu l'intention de...démissionner. L'opposition avait protesté, refusé même de siéger dans l'hémicycle en présence de Conconne la démissionnaire, pour finir par porter l'affaire devant le Tribunal administratif lequel donna raison à...Letchimy et Conconne. A l'époque, ces derniers avaient traité Louis BOUTRIN, en pointe sur cette affaire, de tous les noms d'oiseaux possibles et imaginables parce que le pôvre juriste leur avait tout bêtement rappelé qu'un président de collectivité n'a aucunement le droit d'accepter ou de refuser la démission d'u élu. Tout ce qu'il a à faire, c'est la transmettre au préfet.
Or, aujourd'hui, ces mêmes imprécateurs trouvent tout à fait normal la procédure suivie par leur camarade de parti Karine ROY-CAMILLE...
Mi péyi, fout !
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