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Martinique : le niveau monte...

Martinique : le niveau monte...

   D'habitude, on s'inquiète, dans tous les pays du monde, de la baisse ou de la hausse du niveau scolaire, mais on se préoccupe rarement de celui du pays globalement considéré. Or, si on se livre à cet exercice s'agissant du pays qui a donné naissance à CESAIRE-FANON-GLISSANT, on est ravi de constater que "le niveau monte" comme disent les sociologues de l'éducation et autres pédagos. En effet, deux phrases récentes qui ont agité les esprits et la Toile tous ces derniers temps le prouvent d'indiscutable manière :

   . "La Martinique va souffert, je vous dis ! Elle va souffert !" (de la bouche d'un "gran-nonm").

 

   . "Je vais tout péter ! Tu vois comment mon cœur bat vite, je vais tout péter !" (de la bouche d'un jeune).

 

   Ces brillantes pensées, dans le droit fil des trois père fondateurs susnommés, témoignent indiscutablement d'un fait rarement soulignés par les observateurs internationaux quand ils observent notre (minusculissime) nombril du monde : le niveau monte à la Martinique. Il monte sérieusement même ! En effet, ces deux sentences, empreintes d'une profondeur philosophique à nulle autre pareille, ont suscité une vague sans précédent d'observations, de remarques, de réflexions, de cogitations, de supputations, de ruminations, toutes d'une égale profondeur.

   Il est vrai que le niveau ne peut que monter dans un pays où des universitaires détournent impunément des millions d'euros, des politiciens niquent indécemment dans des ascenseurs, des agriculteurs et des restaurateurs nègres baisent impudiquement les joues de Marine LE PEN, des Békés empoisonnent benoîtement des milliers d'hectares avec des pesticides cancérigènes, des militants se suicident incongrument pour cause de poil trop gros, des petits patrons transporteurs jouent insolemment aux prolétaires, de vagues batteurs de tam-tam se prennent tragi-comiquement pour des artistes et surtout où de pseudo-jounalistes, toujours aux ordres, s'emploient lâchement à dissimuler la réalité avec leurs sourires ultra-bright à la con.

   Mi péyi, fout  dirait TI SONSON...

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