En 2018, le comédien Philippe Caubère se voit accusé de "viols et d'agressions sexuelles" par une dénommée Solveig Halloin qui dépose une plainte en justice. Dans ladite plainte, cette dernière ajoutait que Caubère :
__"torturait et tuait des prostituées".
__"aurait putifié une ex-compagne en l'attachant au radiateur de son domicile pour lui infliger des viols collectifs.
__"ferait la sortie des écoles".
__"détiendrait des fichiers pédo-criminels".
Ces accusations gravissimes interviennent en pleine vague #METOO et l'accusatrice reçoit aussitôt de nombreux soutiens et témoignages de solidarité. Sauf qu'après une enquête policière serrée, tout cela s'effondre comme un château de cartes. Pures affabulations ! La plainte est alors classée sans suite et la plaignante ne se présente même pas à l'audience le jour où l'affaire arrive devant les tribunaux, le comédien ayant porté plainte à son tour.
La justice condamne alors Solveig Halloin à 1.500 euros d'amendes de dommages et intérêts et 500 euros d'amendes avec sursis pour diffamation envers Philippe Caubère.
A comparer avec les 33.000 euros d'amendes infligées par la même justice, mais en Martinique, à notre site MONTRAY KREYOL, coupable d'avoir publié deux rapports accablants de la Cour des Comptes, un rapport tout aussi accablant du Sénat, la décision de révocation de l'Université et de radiation à vie de la fonction publique ainsi que celle du Conseil d'Etat rejetant la demande en appel d'un certain révoqué-radié, membre de l'ex-CEREGMIA. Condamnation non pas pour "diffamation" mais pour "atteinte à la présomption d'innocence" ! En effet, cinq ans après et quoique 7 mises en examen pèsent sur leur tête (délit de favoritisme, faux en écritures publiques, détournements de fonds publics au détriment de l'Union Européenne etc.), les trois chefs de l'ex-CEREGMIA, groupe de recherches en économie de l'Université des Antilles, n'ont toujours pas été traduits devant la justice pénale. Ils sont donc, pour l'heure, "présumés innocents" et le seront sans doute à vie vu que leur affaire a été délocalisée sans la moindre raison au Tribunal de Paris.
En tout cas, tout un chacun pourra faire la comparaison : 1.500 euros pour diffamation dans le cas de S. Halloin contre 33.000 euros pour atteinte à la présomption d'innocence dans celui de Montray Kréyol.
Elle n'est pas belle la vie sous les cocotiers ?
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