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MOI JE NE CONNAIS PAS ASSEZ L’HISTOIRE...MAIS JE CONNAIS BIEN ABRAMOVITCH

MOI JE NE CONNAIS PAS ASSEZ L’HISTOIRE...MAIS JE CONNAIS BIEN ABRAMOVITCH




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Qui aura pris soin de lire le compte rendu intégral de la discussion du dernier conseil territorial de Saint-Barthélemy autour du point n°8 aura au moins compris une chose, si toutefois il était encore permis d'en douter, c'est qu'au delà du fait que les élus n'ont pas prêté grande attention au texte qui leur était pourtant clairement présenté par l'ordre du jour, ils n'en n'ont manifestement rien a secoué de la commémoration de l'abolition de l'esclavage à Saint-Barthélemy...

 

S'agissant de faire du 9 octobre un jour férié, on aura bien tenté de nous expliquer que «  le problème n'était pas aussi simple  »... vous n'imaginez pas en effet toute la complexité mathématiques de cette équation a tant d'inconnues qui consiste pourtant à remplacer tout simplement le 27 mai, jour férié dans les communes de la Guadeloupe mais qui ne l'est plus à Saint-Barthélemy de par son nouveau statut, par le 9 octobre... date d'autant plus conforme aux événements historiques.

 

Quant à la réalisation d'une stèle commémorative ? n'en parlons même pas : pour le Président, il n'y aurait pas eu plus d'une trentaine d'esclaves à Saint-Barthélemy ! Trois mille serait pourtant un ordre de grandeur à minima bien plus réaliste... Souhaitons qu'en pareille circonstance le Gouvernement saisisse toute l'urgence qu'il y aurait à maintenir ce jour férié, donnant ainsi loisir à tout un chacun de parfaire ses connaissances.

 

Vint alors le moment tant attendu : on allait enfin savoir ce qu'il était advenu de ces fameuses archives au sujet desquelles on nous avait bien expliqué, dans le Journal de St Barth n°750 du 17 Octobre 2007, qu'il était question de «  mettre ici à la disposition des chercheurs un maximum de copies qu'il faudra continuer à numériser et notamment celles d'Aix en Provence  » bien que «  pour l'instant, on ne sache pas comment procéder  »... mais que nous pouvions toutefois être bien con vaincu que «  la volonté existait et devait se traduire dans les faits »... Quid donc de la traduction de cette volonté dans les faits près de deux années plus tard ? Hélas, quelle déception; et pourtant à en croire le 1 er Vice-Président : «  c'est vrai qu'il est important de traiter le problème des archives et on n'a pas attendu quiconque pour être sensible à ce problème là  ». On n'a peut-être pas attendu qu'on kick mais qu'a t-il été entrepris au juste depuis cette publication de la Commune de Saint-Barthélemy en date de mai 1995 où «  dans le cadre de la remise en valeur du patrimoine, le maire, Daniel Blanchard, avait voulu que soient rassemblées en un document unique les références et les adresses de tout ce qui peut permettre d'approfondir la connaissance du riche passé de l'île  », document qui se voulait déjà être la première phase d'un travail de recherches dont «  l'objectif final était de mettre à la portée des Saint-Barths davantage de témoignages de leur passé, ce premier pas devant être suivi de beaucoup d'autres »... la présentation du dit-ouvrage s'achevant ainsi : «  Gageons que cette première édition s'enrichira très vite  »... "Très vite" c'est bien le mot : 2009-1995=14 ans ! Les «  Fonds conservés en mairie – Archives communales  » décrits à l'époque par un laconique «  (Inventaire à réaliser)  » viendraient à peine d'être redécouverts...

 

Allons bon ! Est-ce si compliqué d'obtenir de la Direction des Archives de France une première réponse sur la façon d'envisager cette numérisation des archives d'Aix en Provence et de Basse-Terre aujourd'hui inaccessibles au public, puis d'aller de l'avant ? Ou alors, dans la foulée des lancements de l' étude globale sur les possibilités d'aménagement de l'étang de Saint-Jean et de l' étude sur la réalisation d'une pelouse synthétique au stade de Saint-Jean , doit-on s'en remettre désormais à notre russe bigrement bienveillant pour le lancement d'une étude portant sur le lancement à proprement parler d'une étude globale sur le lancement en temps que tel d'une étude approfondie sur les possibilités de la réalisation du lancement proprement dit de cette foutue numérisation de ces archives qui pourrissent irréversiblement ??? Je vous le donne en MIL ...


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