La préservation des langues vernaculaires nationales apparaît aujourd’hui comme un défi majeur, eu égard à la marche de notre pays vers le développement; ladite préservation se posant en gage d’authenticité et de fierté, qui sont des valeurs fondamentales pour toute nation. C’est ce défi qu’a décidé de relever Laetitia Oyoubi, jeune entrepreneur gabonaise, à travers sa SARL Ndjo Oyeri (“la maison de la connaissance” en Obamba).
Abordée par notre rédaction, Laetitia Oyoubi affirme qu’«il y a mille et une raisons d’être motivée à revaloriser notre culture et à se la ré-approprier». La jeune femme voudrait «que les gens puissent la découvrir (la culture) déjà parce qu’elle est magnifique et riche; que les gens puissent la vivre pour que nous ne perdions pas toute cette partie de l’histoire de l’humanité bâtie par nos aïeuls». Laetitia Oyoubi a poursuivi en affirmant que «si on connaissait vraiment notre culture, nos mentalités en sortiraient grandies, on serait plus fiers, plus confiants».
« Partant de la conviction selon laquelle notre pays se doit de disposer de plusieurs centres culturels à l’effet d’une revalorisation de la diversité culturelle nationale; Ndjo Oyeri entend dispenser des cours de langues nationales à un tarif relativement bas de 30.000 FCFA le mois. »
Accompagnée par des hommes de culture tels que le professeur Wonkiama, Michel Pecoinh, Edmond Ogowé et Roda Eno, notre jeune compatriote vise sur le long terme la mise en place d’une maison de la culture qui puisse permettre d’atteindre sur une échelle plus large les nobles objectifs que s’est assignée sa structure.