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Ne laissons pas l’écriture inclusive détruire notre langue !

Ne laissons pas l’écriture inclusive détruire notre langue !

Une nouvelle manière d’écrire est en train de se répandre peu à peu. Vous en avez sans doute déjà entendu parler, il s’agit de « l’écriture inclusive ».

Voici ce que cela donne :

« Les assistant.te.s accueillent leurs nouveaux.elles collègues » (point médian, pour mettre le féminin à égalité avec le masculin).

« Roméo et Juliette sont belles » (accord de proximité remplaçant la règle grammaticale du masculin qui l’emporte sur le féminin).

« L’écrivaine Delphine Machin a inauguré les  journées du Matrimoine » (féminisation des métiers et des concepts)

En tant que femme, j’avoue ne pas bien comprendre en quoi ce style défend la cause des femmes, comme l’affirment les féministes qui en font la promotion. Mais ce que je vois bien, c’est que ces règles bizarroïdes sont une véritable arme de destruction massive de notre belle langue.

Imaginez les dégâts sur les enfants, auxquels on a déjà le plus grand mal à apprendre à lire et écrire avec l’orthographe habituelle et des règles grammaticales établies depuis des siècles.

D’ailleurs, c’est à l’occasion de la sortie d’un manuel scolaire de CE2 (Hatier) en 2017 que beaucoup de parents ont appris l’existence de cette nouvelle écriture. Cela a, bien sûr, fait un tollé !

Du coup, le Premier ministre Edouard Philippe a fait une recommandation à ses ministres : « Je vous invite, en particulier pour les textes destinés à être publiés au Journal officiel de la République française, à ne pas faire usage de l’écriture dite inclusive », a-t-il formulé dans une circulaire. Et le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a apaisé le débat en précisant qu’il trouvait que cette écriture rajoutait de la difficulté. Doux euphémisme…

Mais je dois dire – et j’imagine que beaucoup de parents et de grands-parents sont comme moi – que je suis très inquiète de cette possible détérioration de la langue française, et du mal que cela peut faire aux enfants.

Il y a eu la publication d’un manifeste en faveur de l’écriture inclusive signé par 314 enseignants, qui y annonçaient leur décision de ne plus enseigner la règle de grammaire selon laquelle le masculin l’emporte sur le féminin.

Je m’étonne qu’on n’ait plus aucune information sur ce sujet qui me paraît très grave. Va-t-on laisser impunément des instituteurs ne pas apprendre les règles de base du français à nos enfants ou petits-enfants ?

Alors, je me suis un peu renseignée.

Et je me suis rendue compte qu’en fait, derrière ces belles déclarations qui se voulaient rassurantes, l’écriture inclusive est toujours présente ! Elle prospère et progresse insidieusement dans la sphère publique et l’administration.

Le « Haut Conseil à l’Egalité entre les Femmes et les Hommes » a publié un guide pratique de l’écriture inclusive, avec le soutien du ministère des Familles. On y trouve de nombreux encouragements à bannir certains mots. Par exemple, « éviter de parler d’hommes ou de femmes » pour dire « les êtres humains ». Ce guide explique aussi comment « certain.e.s usager.ère.s d’une communication égalitaire » utilisent des pronoms neutres et que « il » et « elle » devient « iel » ou « ille »,  et « celles » et « ceux » devient « celleux » ou « ceulles »…

… Sur le site du Conseil Economique Social et Environnemental, on lit dès la page d’accueil que ses membres sont des « agriculteur.rices.s », « chef.fe.s  d’entreprise », « salarié.e.s »…

… Le ministère du Travail a publié « un guide de bonnes pratiques » pour les petites et moyennes entreprises, intégralement rédigé en écriture inclusive, et qui explique comment « délester sa communication des stéréotypes de sexe«  en utilisant les points médians (client.e.s) et en privilégiant les mots neutres (un/une collègue),…

… Oui, oui, ce sont vos impôts qui financent la promotion de ce nouveau langage soi-disant banni par le Premier ministre.

Et l’écriture inclusive fait aussi son chemin dans les collectivités locales.

Par exemple, la ville de Paris va former 300 agents à l’écriture inclusive et compte réaliser un livret en vue d’une généralisation de la communication inclusive à l’horizon fin 2018. Au conseil régional de Bretagne, également, cette règle d’écriture se met en place progressivement sur l’ensemble des documents.

Et puis, insidieusement, cette écriture malmenée, défigurée,  est en train de pénétrer dans notre quotidien via les journalistes et les médias.

Agences de presse et journaux mettent en place des chartes pour promouvoir l’écriture inclusive. Le Monde, par exemple, applique depuis peu « des directives pour commencer à mettre en place une grammaire plus égalitaire. Le journal va expérimenter l’accord de proximité dans un supplément et le point médian dans ses appels à témoignages ». Et des journalistes participent même à des dictées en écriture inclusive pour s’entraîner.

Si on n’y prend garde, ça ne fait aucun doute : d’ici quelques années, l’écriture inclusive aura déjà fait des ravages dans la pratique de langue française, tout ça soi-disant pour l’égalité homme-femme (en écriture inclusive, j’aurais dû écrire femme-homme car pour assurer la parité entre les sexes, il faut mettre les listes de mots dans l’ordre alphabétique…).

Il faut réagir. Et vite, avant qu’il soit trop tard.

Aussi, j’espère que vous ajouterez votre signature à la pétition  » Ne laissons pas l’écriture inclusive détruire notre langue ! ». Car il faut une mobilisation massive de tous les citoyens amoureux de la langue française, conscient que c’est notre patrimoine culturel, et un ciment pour la cohésion de notre société.

La poussée des pro-inclusive est très forte – un député s’est vu réduire sa rétribution parce qu’il refusait de dire Madame LA ministre. Et on voit bien que les dirigeants politiques font l’autruche.

Seule une mobilisation puissante peut les obliger à prendre des mesures concrètes, de bon sens, pour empêcher ce massacre programmé de notre langue.

Car il est vraiment scandaleux que cet enlaidissement et cette inutile complication de notre langue se propage à toute vitesse via les textes administratifs et les médias qui vivent sous perfusion d’argent public.

La destruction de la langue française n’a pas à être promue par les services de l’Etat qui devraient au contraire assurer sa préservation et sa transmission, ni à être financée par nos impôts. C’est un comble !

Alors, pour préserver notre langue, le gouvernement peut édicter et faire respecter quelques règles très simples :

  • Interdire l’utilisation et la promotion de l’écriture inclusive au sein des administrations publiques, des ministères et en particulier à l’Education nationale ;
  • Faire respecter cette règle et sanctionner quiconque y contrevient ;
  • Retirer toute subvention publique à ceux qui veulent l’utiliser que ce soit parmi les associations ou les médias.

C’est notre belle langue, celle qui a permis tant de textes, récits, poésies ou discours sublimes, un pan essentiel de notre culture, qui a servi la grandeur et le rayonnement de notre pays, qui est en jeu.

S’il vous plaît, signez vite la pétition «  Ne laissons pas l’écriture inclusive détruire notre langue ! » pour demander l’application de ces mesures de bon sens qui peuvent éviter le naufrage de la langue française.

Merci.

Catherine

20 février 2018
 
 
 
 
Pétition adressée à
 
Premier ministre, Edouard Philippe
ministre de la Culture, Françoise Nyssen
ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer

Ne laissons pas l'écriture inclusive détruire notre langue !

L’écriture inclusive progresse insidieusement dans la sphère publique, l'administration et plus grave encore, au sein de nos écoles.

Hachurer les mots, enlaidir la langue et transformer la lecture en véritable parcours du combattant crée une coupure dangereuse entre l’écrit et le parlé.

Une langue comme le français est le fruit de plus d’un millier d’années d’histoire. Elle est le reflet de notre société, de notre culture et doit évoluer naturellement, à son rythme.

Attaquer ainsi notre langue et instrumentaliser nos enfants et petits-enfants est inacceptable.

La destruction de la langue française n'a pas à être promue par les services de l'Etat qui devraient au contraire assurer sa préservation et sa transmission, ni à être financée par de l'argent public.

C’est pourquoi, pour protéger la langue française et préserver notre patrimoine culturel, je vous demande :

- d'interdire l’utilisation et la promotion de l’écriture inclusive au sein des administrations publiques, des ministères et en particulier à l’Education nationale ;

- de faire respecter cette règle et sanctionner quiconque y contrevient ;

- de retirer toute subvention publique à ceux qui veulent l'utiliser que ce soit parmi les associations ou les médias.

 

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