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Nouvelle-Calédonie : les indépendantistes remportent la majorité au gouvernement

Nouvelle-Calédonie : les indépendantistes remportent la majorité au gouvernement

C’est un signal politique fort : l’accord de Nouméa doit s’achever par la probable organisation, d’ici à 2022, d’un ultime et troisième référendum sur l’indépendance.

Les indépendantistes ont remporté, mercredi 17 février, la majorité au gouvernement collégial de Nouvelle-Calédonie, où ils disposent de six membres sur onze, pour la première fois depuis le début de l’accord de Nouméa en 1998, a constaté l’Agence France-Presse (AFP).

L’élection d’un nouveau gouvernement, selon un scrutin de listes par les 54 élus du Congrès (assemblée délibérante), intervenait après la chute, mardi 2 février, du précédent exécutif à majorité loyaliste, en raison de la démission en bloc des indépendantistes.

Les indépendantistes sont parvenus à remporter l’élection grâce à une alliance avec un petit parti charnière, L’Eveil océanien, dont les trois élus ont voté pour la liste Union calédonienne-FLNKS (UC-FLNKS). Cette liste a obtenu trois « ministres ». L’autre liste nationaliste, celle de l’Union nationale pour l’indépendance-FLNKS (UNI-FLNKS) a également obtenu trois membres du gouvernement.

Une petite surprise

En face, les non-indépendantistes étaient répartis sur deux listes. Celle de la coalition majoritaire dont était issu le président sortant, L’Avenir en confiance, a décroché quatre portefeuilles, avec dix-huit voix sur cinquante-quatre, et Calédonie ensemble, parti de centre droit, en obtient un seul.

L’élection ne s’est toutefois pas déroulée comme prévu car l’UC-FLNKS espérait remporter un siège de plus, quatre au lieu de trois, pour permettre à un représentant de l’Eveil océanien de figurer dans le gouvernement. Mais la voix de l’élue du Parti travailliste, petite formation indépendantiste, ainsi que celle plus surprenante d’un loyaliste de L’Avenir en confiance en faveur de la liste de l’UNI-FLNKS, ont déjoué ce scénario.

Convoqués par le haut-commissaire de la République, les 11 membres du gouvernement doivent se retrouver en fin de journée pour élire en son sein un président et un vice-président. Cette majorité indépendantiste au gouvernement constitue un signal politique fort alors que l’accord de Nouméa doit s’achever par la probable organisation, d’ici à 2022, d’un ultime et troisième référendum sur l’indépendance. Les précédents, le 4 novembre 2018 puis le 4 octobre 2020, ont été remportés par les partisans du rattachement à la France mais leur score s’est érodé en deux ans, passant de 56,7 % à 53,3 %.

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