Puisque apparemment, l’association « TOUS CREOLES » semble en mal de dissertation et qu’elle vient de proposer aux organisateurs de l’Année des Outre-mers d’y inscrire un débat visant à « redéfinir le terme « créole », idée complètement loufoque, nous lui en suggérons une qui est beaucoup plus sérieuse :
« Pourquoi les Békés ou Blancs créoles français sont-ils les seuls qui en quatre siècles ne se sont jamais battus pour l’indépendance de leur pays ? »
En effet, lorsque l’on examine l’histoire du continent américain de l’Alaska jusqu’à la Terre de Feu, les Blancs créoles anglais, espagnols et portugais se sont tous battus pour arracher l’indépendance aux métropoles coloniales dès le 19è siècle. Il n’y a qu’un seul contre-exemple : Saint-Domingue devenu Haïti.
Contre-exemple très éclairant puisque cette île était justement dirigée par des Blancs créoles français.
Georges Washington (Etats-Unis) était un Blanc créole.
Simon Bolivar (Colombie) était un Blanc créole.
Pedro II (Brésil) était un Blanc créole.
Jose Marti (Cuba) était un Blanc créole etc…etc…
Jamais un Blanc créole français, dans aucune des colonies d’Amérique de la France, n’a une seule fois émis l’idée que ces territoires pouvaient être indépendants.
POURQUOI ?
(Car si les Blancs créoles anglais, portugais et espagnols n’avaient pas rompu, suite à des guerres contre leurs métropoles coloniales, Hugo Chavez ou Evo Morales, par exemple, seraient en train aujourd’hui de se battre pour obtenir l’indépendance du Venezuela ou de la Bolivie au lieu de se concentrer sur le développement de leurs pays.)