C'est vrai, ils se manifestent en télé et en direct avec les candidats à la future présidentielle française, nos chers syndicalistes, mais le maître est loin. La lointaine France est une et indivisible, malgré la géographie diversifiée ; elle est omniprésente tout olironn latè-a.
Le préfet, l'esprit, la voix et les yeux de son maître, voit passer la caravane et les dogs qui aboient et dit : "Calmez-vous ! Qui a m'a vu, a vu le maître !" Il téléphone là-bas et dit : "Qu'est-ce qu'on fait ? Quelles mesures prendre ?"
- S'ils demandent une augmentation, accorde-la leur. Ils auront plus de pouvoir d'achat de nos produits qu'ils importent ou qui sont déjà sur le marché. L'argent ne fera qu'un tour et reviendra sur la métropole. Surtout accordez-leur des prêts pour acheter ce qui vient de l'extérieur, surtout de chez nous-mêmes. C'est eux encore qui vont acheter des produits de l'Orient qui arrivent à très bas prix et qu'ils achètent 10 fois plus cher, avec TVA et Octroi de mer, payés cash ou avec des conditions plus intérêts de paiements étalés. Il leur faut aussi des usines pour les tas de déchets. C'est encore les mêmes qui vont se montrer très généreux lors des alias naturels. N'oubliez pas qu'en colonie on ne doit pas s'enrichir et trop développer d'entreprises. Il faut seulement faire miroiter l'argent papier et les monnaies jusqu'à 0,99 € sur tout. Ils vont glisser leurs cartes bancaires et payer sans se rendre compte que le compte s'épuise.
- Et qu'est-ce que vous dites maintenant M. le Préfet et autres chefs d'ETP ?
- On va satisfaire vos revendications et allons zanfan...
- Bon-on-on ! On a gagné, on a gagné, on a gagné ! - Vive ceux qui revendiquent pour tous !
Pendant ce temps les média ont informé le public, tout le monde. Et on augmente les prix.
Eh, encore une autre grève à l'horizon ! Et le cycle recommence.
On a intérêt qu'ils demeurent des colonies déguisées dans toutes sortes d'emballages coloriés avec BBR. Ponlom-ponpom
Léis