{{PRELIMINAIRES}}
{L’urgence du moment est de relever, parmi tant d’autres défis, celui de pouvoir utiliser une langue créole apte à prendre en charge de façon de plus en plus autonome des actes d'énonciation formels de plus en plus complexes. La production de ces derniers est en progression compte tenu du rapport renouvelé au créole, résultat d’actions militantes de longue haleine ainsi que de la prise de conscience, par les créolophones, des enjeux symboliques dont est porteuse leur langue.
Mais c’est aussi, à n’en pas douter, le résultat de la reconnaissance de facto de cette langue, à travers la création, en 2000, du CAPES de créole, obtenu grâce à une insistante revendication émanant du GEREC-F. Dans ce cadre-là, on notera les contraintes et besoins créés par l'épreuve de dissertation , épreuve emblématique, s’il en est, dans le dispositif français des concours de recrutement de professeurs.} {{(...)}}
{{Jean Bernabé}}
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