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RODOLPHE DESIRE, ANCIEN SENATEUR-MAIRE (PPM) DU MARIN MIS EN EXAMEN

   RODOLPHE DESIRE, ANCIEN SENATEUR-MAIRE (PPM) DU MARIN MIS EN EXAMEN

   ...pour "favoritisme", "corruption passive" et "concussion". Ben dis donc ! Et son avocat de déclarer qu'il lui a demandé de "garder le silence" lors de sa première comparution devant le juge.

  Au-delà de cette affaire, qui implique deux Békés, Jean-Louis DE LUCY et son fils Arthur, lequel Jean-Luc a été placé en détention provisoire à la prison de Ducos, et puisque les médias ont déjà donné tous les détails de ce marché public de carénage pour le moins douteux, nous nous intéresserons à l'action de la gendarmerie et de la justice sous les cocotiers.
   En effet, il faut savoir que c'est la Section de Recherches de Brest, certes missionnée par le Parquet de Fort-de-France, qui a permis d'accélérer l'enquête : écoutes téléphoniques, examens de documents informatiques etc...Accélération qui a permis de mettre en garde à vue les deux DE LUCY et Rodolphe DESIRE, amenant la justice à les mettre tous les trois en examen et le père DE LUCY à l'ombre.
    Dans une toute autre affaire, celle du CEREGMIA, qui a affecté l'Université des Antilles, il a fallu attendre l'intervention de l'OLAF autrement dit du "FBI européen" pour débloquer les choses. Pourtant, les personnes mises en cause avaient toutes été auditionnées à la gendarmerie de Fort-de-France et avaient été présentées à diverses reprises aux différents juges d'instruction qui ont eu à s'occuper de ce dossier. Or, il a fallu attendre...4 ans.
   Ces deux exemples posent donc la question de la lenteur anormale des procédures de gendarmerie et de justice à la Martinique. Pourquoi faut-il attendre des années pour que les auteurs d'actes délictueux ou supposés tels soient convoqués, puis mis en examen et éventuellement incarcérés ? Car aussi bien dans le cas de CARENANTILLES que du CEREGMIA, on savait depuis longtemps ! Pourquoi faut-il attendre l'intervention de structures hexagonales ou européennes pour débloquer les choses ?
   S'agissant du CEREGMIA, on nous répond : manque de moyens. Sans doute mais pourquoi avoir alors attendu...4 ans avant de transmettre le dossier au Parquet National Financier à Paris ? Tout ce temps n'a-t-il pas pu avoir été mis à profit pour dissimuler ou carrément faire disparaître certaines preuves ? L'exemple le plus criant fut bien sûr celui du CREDIT MARTINIQUAIS qui fut littéralement pillé par certains Békés durant des décennies lesquels sont tous morts dans leur lit sans avoir jamais eu à répondre de leurs actes. Il y eu un semblant d'action judiciaire mais de reports en recours, l'affaire disparut corps et biens.
   Sinon, il est affligeant de voir un ancien de l'OJAM (Organisation de la Jeunesse Anti-Colonialiste Martiniquaise) et membre éminent du PPM (Parti Progressiste Martiniquais) se retrouver mêlé à pareille affaire. Jadis, la corruption était le fait de la Droite, mais au tournant des années 90 du siècle dernier, la Gauche a pris le relais et on ne compte plus les scandales auxquels elle a été mêlé : Serge LETCHIMY défendant bec et ongles Fred CELIMENE, directeur de l'ex-CEREGMIA ; expropriations douteuses par la SODEM au quartier Sainte-Thérèse à l'époque où le Conseil régional était dirigé par le PPM ; le maire PPM de Saint-Joseph, Athanase JEANNE-ROSE condamné à 40.000 euros d'amendes pour une affaire de laverie automatique ; l'Antenne de Belem (Brésil) de l'ex-Conseil régional, dirigé par le PPM, à propos de laquelle une enquête révélera bientôt des faits hautement répréhensibles etc...etc...
   La Gauche martiniquaise a fini par salir la réputation d'honnêteté qu'avaient les Aimé CESAIRE, Casimir BRANGLIDOR et Georges GRATIANT.
   Ils doivent se retourner dans leurs tombes...
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