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Université des Antilles aujourd'hui, chlordécone hier : le risible bal des motions

Université des Antilles aujourd'hui, chlordécone hier : le risible bal des motions

   Le conseil municipal de la ville de Schœlcher a donc pris une "motion" visant à soutenir le Pôle Martinique de l'Université des Antilles suite au vote de nouveaux statuts ne préservant plus l'équilibre des pôles Guadeloupe-Martinique et supprimant la notion d'autonomie.

   C'était le moins que ce conseil municipal put faire étant donné que le campus du Pôle Martinique se trouve sur son territoire. D'ailleurs, ce 02 mars, à l'appel des syndicats, une AG s'est tenue sur ce campus afin de dénoncer les nouveaux statuts en question rédigés sans concertation aucune. Oui, mais en quoi consiste une "motion" et ça sert à quoi ? Ce n'est rien d'autre qu'un texte dépourvu de la moindre valeur juridique ou, plus exactement, contraignante. Une sorte de vœu pieu que formulent des responsables politiques afin de masquer leur impuissance face à un problème quelconque. Le lendemain de ladite motion, elle est oubliée et finit à la poubelle !

   Une motion ne mange pas de pain et surtout donne bonne conscience à ceux qui l'ont votée.

   C'est comme pour le scandale du chlordecone quand on voit des élus (es) sortir de derrière les fagots un projet de motion ou une motion qu'ils ou elles avaient présenté tel jour dans celle collectivité et qui a été votée ou pas. Cela prouverait, aux yeux de ces personnes que leur engagement en faveur dans le combat du chlordécone ne daterait pas d'aujourd'hui mais de longtemps, chose qui prouverait qu'ils ou elles ne seraient pas de simples opportunistes ou récupérateurs qui font de l'affaire du scandale un fonds de commerce. Ouais, bof !

   Ce dont nous avons besoin dans ce pays, quel que soit le problème et pas seulement pour l'université ou le chlordécone, CE SONT DES ACTES, PAS DES MOTIONS. Et des actes forts qui obligent ou contraignent celui auquel on s'oppose à faire machine arrière ou à revoir ses intentions ou décisions. La "motionite" est donc la maladie infantile du pseudo-nationalisme martiniquais dont il faut nous débarrasser au plus vite. "Nationalisme" étant pris ici non pas au sens habituel, politique du terme, mais dans celui de la très banale défense de son territoire et donc de son espace vital...

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