Pour une raison fort simple : les "Socialistes" n'ont quasiment aucune chance de demeurer à l'Elysée.
   HOLLANDE est cuit, VALLS et MACRON honnis, Martine AUBRY éloignée depuis trop longtemps du devant de la scène, Ségolène ROYAL plombée par le désastre de la Région Poitou-Charentes dont elle a été la présidente. Quant à TAUBIRA, on espère que son 1,5% de la dernière présidentielle lui a servi de leçon. Bref, il faudrait un vrai miracle pour que la "Gauche" parvienne à conserver la présidence de la France car même le Pape FRANCOIS ne peut rien faire pour elle, lui qui est d'ailleurs plus à gauche qu'elle, ce qui est tout de même un comble.
   Mais quittons la cuisine politique hexagonale, pour examiner les conséquences de l'élection quasi-probable d'un des candidats de la Droite sur l'Outremer et singulièrement la Martinique. A 7.000kms de Paris, un président de droite ou de gauche, ça ne change pas grand chose. Ce n'est d'ailleurs pas à lui d'impulser un quelconque changement, mais aux peuples de l'Outremer eux-mêmes. Aux Martiniquais eux-mêmes. Certes, avec l'aide financière de "l'amère" patrie et de l'Europe.
   Faute d'un projet politique parvenant à rassembler un maximum de Martiniquais au-delà des joutes électorales, force est de constater que depuis un demi-siècle, aucun parti n'a été en mesure de nous sortir de l'ornière.  Ni la Droite (aujourd'hui quelque peu renaissante apparemment) ni le PPM (désormais à bout de souffle) ni les Indépendantistes de toutes obédiences (quoique depuis une vingtaine d'années, la fraction la plus importante d'entre eux a engrangé d'importantes victoires).
   La Martinique est en panne avec une économie de comptoir, un chômage endémique, une jeunesse en désarroi, une culture en voie de folklorisation et une délinquance (chez les démunis comme chez les cols blancs) en expansion. C'est d'ailleurs parce que le peuple a voulu arrêter cette dérive mortifère qu'il a confié les rênes du pays au GRAN SANBLE (indépendantistes, autonomistes et écologistes)  et à BA PEYI-A AN CHANS (Droite).  Alliance apparemment contradictoire ou contre-nature mais qui est l'émanation d'une profonde aspiration populaire et du rejet d'une fausse Gauche (PPM) gangrenée par le népotisme, le clientélisme, l'affairisme, la corruption et le macoutisme.
   Le 13 décembre 2015, les Martiniquais ont dit NON à cette Gauche-là. 
   Ce n'est donc pas un président français, quel qu'il soit, qui fera fonctionner le pacte de gestion (/contrat de mandature) signé entre les GS et BPAC. Mais au vu de tout ce que la Gauche a fait depuis plus d'une dizaine d'années pour abattre Alfred MARIE-JEANNE (report par quatre fois de la date de l'élection à la CTM pour pouvoir jouer l'horloge biologique, appel du Parquet dans l'affaire dite "Green Parrot" alors que la justice l'avait classée etc.), on est en droit de penser qu'un président de Droite sera moins pire qu'un président de "Gauche". Si d'ailleurs cette "Gauche", c'est la loi El-Khomri, véritable attentat contre le Code du travail, chose que la Droite la plus dure n'a jamais osé faire, eh bien merci bien ! Si cette "Gauche", c'est la criminalisation des banlieues, la continuation de la France-Afrique et de ses magouilles, le soutien sans faille à Israël, l'expulsion des Roms etc... nou pa lé'y !

   Il y a toutefois une catégorie d'individus qui scrutent avec appréhension l'horizon 2017. Ce sont les mafieux du CEREGMIA. Jusqu'ici et tout au long des quatre dernières années, ils ont bénéficié du soutien sans faille de la "Gauche" et cela au plus haut niveau, malgré les rapports de la Cour des comptes, du sénat et de l'IGAENER, malgré les enquêtes approfondies du SRPJ et de l'OLAF (le "FBI européen"), malgré le travail consciencieux des juges et leur mise en examen et placement sous contrôle judiciaire strict. Sauf qu'en 2017, en cas de victoire de la Droite, bonda-yo miné comme on dit en créole.

   Parce que dans ce cas-là, il n'y aura ni cellules V.I.P ni vaseline !...