Critiquer le rôle politique de Kamel Daoud, (au même titre que celui endossé par Boualem Sansal ou Yasmina Khadra) ne relève ni de près ni de loin de la critique littéraire. Il y a bien des années – depuis la mise sur orbite des « nouveaux philosophes » impulsée par l’éditrice Françoise Verny – que les observateurs constatent que les préconisations littéraires de la presse subventionnée parisienne relèvent pour beaucoup d’orientations politiques. Une presse, comme tout un chacun peut le constater aujourd’hui, dont les lignes éditoriales peuvent diverger formellement mais qui se rejoignent sur l’essentiel de l’agenda politico-idéologique des groupes d’intérêts qui dominent l’État français.
Comment garder le silence devant cette déferlante de racisme sur les réseaux sociaux contre la nouvelle miss nationale, incarnation de la beauté saharienne et de la diversité algérienne ? Face à ces critiques dévastatrices, la presse mondiale s’indigne et se scandalise. L’image internationale de notre pays en prend un coup.
La gracieuse et charmante Khadija Ben Hamou vient d’être élue Miss Algérie 2019. Originaire de la wilaya d’Adrar au sud du pays, cette jeune femme à la peau basanée, a remporté le titre de Miss Algérie après une rude compétition qui a duré 20 jours au cours de laquelle elle s’est confrontée à 16 autres candidates originaires des 4 coins du pays.
Un hommage a été rendu, jeudi dernier, au grand intellectuel et auteur des « Damnés de la Terre », Frantz Fanon, au 23e Salon international du livre d’Alger (Sila) au stand d’Esprit Panaf, situé au pavillon central. Son parcours a été évoqué par Mourad Yellès, professeur des universités en littératures maghrébines, incitant la jeune génération à lire ses œuvres en cette date symbolique de la célébration de déclenchement de la guerre de Libération nationale.
Il y a trente ans, en octobre 1988, le monde arabe connaissait son premier «Printemps » en Algérie, suivi d’une guerre civile d’une rare violence qui saigna le pays, par l’assassinat ou par l’exil, d’une grande partie de son intelligentsia. L’une des premières victimes, le poète et journaliste de langue française Tahar Djaout tomba, en 1993, sous les balles de djihadistes islamistes.
Le commissaire du Salon international du livre d’Alger (Sila), Hamidou Messaoudi, a annoncé, mardi, que son organisme n’a pas prévu d’inviter le romancier francophone Kamel Daoud à la prochaine édition de cette manifestation culturelle, sans en donner aucune explication.
La 16e édition des journées cinématographiques de Béjaïa, clôturée dans la soirée de jeudi dernier, a varié les registres, les formats, les approches et les genres, donnant à voir pendant une semaine des courts et longs métrages et des documentaires qui ont montré des fictions, des portraits et des rétrospectives qui n’ont pas manqué de dimensions politiques et historiques.
L’hypocrisie algérienne envahit davantage le pays. Elle risque aussi de contaminer le reste de l’univers. La Coupe du monde 2018 est une image actuelle qui dilate cette hypocrisie.
DIA-21 juillet 2018: L’écrivain algérien Kamel Daoud a réagi à la victoire de l’équipe de France en coupe du Monde affirmant que « c’est l’échec de l’Afrique, celui des pays de ce continent à retenir leurs enfants, à les faire rêver d’autre chose que de fuir par mers et par déserts, les soutenir, les former et leur offrir la sécurité, la possibilité du succès et celle de l’hommage ».
DIA-12 juillet 2018: La personne ayant giflé et agressé l’enfant sub-saharien à Annaba ainsi que l’instigateur de cette agression ont été arrêtés, alors que la personne ayant filmé la scène a été identifiée et est activement recherchée, selon une source sécuritaire.
Erez-di-bonnè Frantz FANON pa la ankò pou wè adan ki léta péyi-a i té sitelman enmen an, péyi i goumenn ba'y la, kivédi l'Aljéri, chapé-tonbé. Sa ka fè pasé tjenz lanné ki prézidan péyi-a enpiok, ki i pa ka menm rivé fè dé fraz kolé, men i pa lé ladjé pouvwè-a. Poutan, BOUTEFLIKA té adan sé révolisionnè-a ki té lévé ladjè kont sé kolonialis fwansé a an 1954 ek ki érisi fè yo pwan lanmè sèvi gran savann. Li épi FANON té jwenn nan li-sid péyi-a an 1958 pou wè ki manniè yo té ké pé vréyé zam ba sé konbatan-an ki té adan montangn-lan.
Jòdi-a, l'Aljéri ka fété 56 lanné lendépandans-li apré an brital ladjè épi la Fwans ki fè pasé 1 million moun-mò koté sé Aljérien-an. Sé 1é novanm 1954 gawoulé aljérien an pété, gawoulé ki vini anmizi-anmizi an ranboulzay(révolution) ki tout pep asou latè té ka admiré. Sé Fwansé-a pa té lé ped téritwè-tala, soutou ki yo té fini dékouvè pétwol adan dézè Sahara a, men pep aljérien an pa moli an may.
La scène est surréaliste et peut même servir dans une séquence de film comique. Le ministre de la jeunesse et des sports Mohamed Hattab qui était en train d’inspecter le projet du stade de Baraki tenu par une entreprise chinoise en compagnie du wali d’Alger Zoukh et du P.APW Karim Benour, se souviendra à jamais de ce jour où il a été recadré par un cadre chinois. Le ministre qui a constaté un retard dans la livraison de l’oeuvre s’apprêtait à donner des ultimatums à l’entrepreneur chinois mais il s’est retrouvé dans une situation ubuesque. Le ministre qui était entouré de plusieurs caméras a essayé de s’exprimer dans un anglais approximatif pour alerter le responsable chinois du retard cumulé dans la réalisation du stade. Seulement voilà ; ce dernier comprend et s’exprime bien en langue arabe, au grand étonnement du ministre, de la délégation qui l’accompagnait er même des journalistes couvrant l’événement.
Deux mouvements sociopolitiques drainent les foules déchaînées : le foot et le fanatisme religieux. Une approche psychanalyste est-t-elle capable d’interpréter ce mystérieux rapport établi entre la foule fanatique religieuse d’un côté et la foule footballistique en Algérie ? Les deux foules se caractérisent, d’abord, par la domination d’un état d’âme d’hystérie. Névrose. Absence de toute réflexion.
Ce magnifique film algérien (cf. vidéo ci-après) célèbre la geste du Martiniquais Frantz FANON, psychiatre, écrivain et militant révolutionnaire au cœur d'une révolution qui dura huit longues années et fit 1 million de morts : la Révolution algérienne (1954-1962).
Il retrace le parcours d'un combattant intransigeant mais pétri d'humanisme qui croyait que la libération de ce que l'on nommait à l'époque le Tiers-Monde, à commencer par la libération du continent africain tout entier, permettrait de régénérer l'Europe et le monde occidental que cinq siècles de pratique coloniale avait dénaturé.
La pensée de FANON, réactualisée, revisitée, est toujours utile dans la plupart des luttes qui continuent à agiter ce que l'on appelle aujourd'hui les Pays du Sud, mais aussi dans les anciennes métropoles coloniales où les descendants des immigrés arabes, africains et asiatiques luttent pour faire respecter leurs droits...
En 1958, à la veille de la Coupe du monde, plusieurs joueurs franco-algériens évoluant dans les plus grands clubs français et sélectionnés dans l'équipe de France, font défection et rejoignent Tunis où ils forment l'équipe de football du FLN, le mouvement indépendantiste algérien. Ils vont écrire les plus belles pages de l'histoire du football algérien. Voici leur histoire.
Le 27 décembre 2017, le président Bouteflikaa annoncé en Conseil des ministres sa décision d'instituer Yennayer journée chômée et payée à partir du 12 janvier 2018. La liste des jours fériés en Algérie comprend ainsi, désormais, une fête dont les origines remontent probablement à l'époque de l'occupation romaine de l'Afrique du Nord, sinon plus loin encore.
Luiz Eduardo Greenhalgh, Secrétaire adjoint du secrétariat aux Relations internationales du PT
Mercredi, 10 Janvier, 2018 - 11:22
Cher(e)s camarades,
Nous avons reçu la lettre ci-jointe, de la part de Luiz Eduardo Greenhalgh, Secrétaire adjoint du secrétariat aux Relations internationale du PT du Brésil, délégué à notre 9e CMO, à Alger. Nous vous invitons à donner suite à sa juste demande, en envoyant des motions aux adresses indiquées ci-dessous.
La quantité en attendant la qualité, il semble que ce soit la réponse, par défaut, qu’a choisie le gouvernement à ceux qui manifestent en Kabylie pour demander la “promotion de tamazight”.