Plusieurs curiosités ont pu apparaître lors de la mise en place des nouveaux dirigeants de la collectivité territoriale de Martinique. Elles ont été camouflées par la résolution de tous de ramener la sérénité dans une collectivité qui en avait grand besoin. S’il est normal qu’une collectivité comportant une assemblée avec une commission permanente faisant toujours partie de celle-ci autorise la confusion entre l’exécutif et l’instance délibérante, comme naguère le conseil général et la région, une collectivité qui fait la distinction entre un exécutif et une assemblée (CTM) suppose le respect d’un principe fondamental en démocratie : le principe de la séparation des pouvoirs.
Aimé Césaire (1913-2008) est un phénomène au sens littéral du terme : il est « apparu» sur la scène politique et littéraire de la Martinique en frappant par sa nouveauté et par le caractère exceptionnel de son œuvre émancipatrice.
Ce brillant intellectuel est le symbole de l’excellence martiniquaise : excellent élève, excellent professeur, excellent orateur, excellent poète, excellent dramaturge et excellent essayiste. On peut aussi ajouter, excellent philosophe.
L’œuvre littéraire d’Aimé Césaire est en effet une réponse sublime à la question fondamentale de la philosophie classique, « Qui suis-je ?».
Une poudrière prête à sauter à tout instant. Voilà comment les économistes voient la société française et Antillaise. Avis de gros temps au sommet de l'Etat français avec l'épidémie de Covid qui s’éternise, risques d’explosion sociale et de surendettement des entreprises.
Nous sommes au début de l’année 2008. Au cours d’une rencontre fortuite dans les locaux d’ATV, le président de la région Alfred Marie-Jeanne me promet de m’accorder un entretien à son bureau de Plateau Roy. Après les révélations courageuses qu’il me fait ce jour-là, je m’attends à un entretien fructueux dans son bureau. Aussi je serai déçu quand sa secrétaire me fera connaître que le président souhaite que l’entretien se fasse par écrit. Avec réticence, je fais suite à son vœu en lui adressant un questionnaire sans complaisance.
Sous le règne dictatorial de François Duvalier et de son fils Jean-Claude, en dépit des conditions misérables dans lequel vivait le peuple haïtien, il n'y avait ni assassinats en pleine rue ni kidnappings ni demandes de rançons exorbitantes.
Ce texte n'est aucunement une manière d'éloge de la dictature. Celle des Duvalier, père et fils, a causé un tort si immense à Haïti qu'il n'est plus besoin de s'appesantir sur le sujet.
Ainsi donc, Serge Letchimy devient le deuxième président de la collectivité territoriale de Martinique (CTM) avec une voix de majorité. Il redevient en quelque sorte le Mister Président of Martinique qu’il a pu apparaître aux yeux des pays de la Caraïbe lorsqu’il était président de la Région. En effet, en cette dernière qualité il avait eu, pas seulement à l’étranger, la préséance par rapport à sa collègue du conseil général qu’il avait contribué à faire élire, Josette Manin. Sauf l’estime que j’ai pour Lucien Saliber, il devrait en être de même à l’égard du président de l’Assemblée que Serge Letchimy a choisi. On aura vu l’utilité de la disposition statutaire qui fut la plus contestée de toutes, la bonification de 11 élus accordée à l’équipe gagnante. Sans celle-ci l’assemblée serait peut-être ingouvernable aujourd’hui.
Le plus vaste pays du continent africain (depuis que le Soudan s'est divisé en deux états distincts en 2011) peut nous sembler lointain à la fois par la langue, la culture, la religion et l'ethnie, mais nombre d'Antillais, de soldats antillais, y ont perdu la vie au cours de la terrible guerre (1 million de morts du côté algérien/30.000 du côté français) qui s'y est déroulée de 1954 à 1962.
Décédé dans un hôpital étasunien d'une leucémie à seulement 36 ans, Frantz Fanon ou plutôt Ibrahim Omar Fanon, patronyme figurant sur le passeport que lui avait attribué la Lybie, fit le voeu d'être enterré en terre algérienne aux côtés de ses frères moudjahidines.
Okontrè di sa nou ka kwè, Bet-long Matinik la sé an bet ki pa ka janmen chèché terbolizé lavi nonm. I ka viv lavi'y an manniè nofwap adan sé laforé-nou an, nan bòdaj sé lariviè-a ek nan bonmitan sé pié-foujè-a.
FÉLICITATIONS À TOUS CEUX QUI ONT FAIT LEUR DEVOIR DE CITOYEN et singulièrement aux 46.857 électeurs qui ont fait confiance à la liste de GRAN SANBLE POU MATINIK conduite par Alfred MARIE-JEANNE.
Faisant écho à un article paru dans la presse où l’échec d’Alfred MARIE-JEANNE, ce dimanche soir, est plus que suggéré, la vraie question peut se poser de savoir quel aura été son bilan politique. On peut s’y coller même si, nouveau miracle, la liste conduite par AMJ sortait en tête ce soir
On ne peut que déplorer le mécanisme de mise en œuvre de la loi de juillet 2011 créant la collectivité territoriale de la Martinique (CTM). Les anomalies statutaires sont les fruits amers de dispositions empruntées à une collectivité de l’article 74 de la constitution, que les électeurs martiniquais avaient refusée.
Ce n’est pas le GRAN SANBLE qui avait ma préférence pour le 1er tour. Vivant dans l’émigration, je reste Martiniquais. Pour le 2è tour j’aurais voté pour le GSPM piloté par Alfred MARIE-JEANNE. Pourquoi ?
Je n'ai pas voté au premier tour ni pris part à la campagne électorale. Contrairement à 2015 où il m'est souvent arrivé de distribuer des tracts et de prendre la parole dans divers meetings en tant que vice-président de MARTINIQUE-ECOLOGIE chaque fois que son président, Louis BOUTRIN, était empêché.
Les 207.057 personnes qui ne sont pas allés voter dimanche dernier ne sont pas tous des militants patriotiques conscients refusant de jouer le jeu de la gestion coloniale.