Triste ce matin... Je viens d'apprendre le décès de Jean d'Ormesson à 92 ans. Il est mort cette nuit, terrassé par une crise cardiaque. Je me suis dit, il est mort de l’affliction d’un jeune homme passionné.
Dimanche 3 décembre 2017. Emission Face à la 1ère. Bertrand CARUGE (Journaliste) : « Est-ce que vous faites partie des signataires, des maires qui avec Jenny DULYS… »
Fred Michel THIRAULT (Maire LR – Saint-Esprit) : « … NON je n’ai pas signé ce document ! »
A question claire du journaliste de Martinique 1ère, réponse tout aussi claire du Maire de la Commune de Saint-Esprit qui affirme publiquement ne pas avoir signé ce document.
La récente intervention de la police nationale pour dégager les locaux de la CTM occupés par des grévistes vient illustrer une réflexion que j’avais soumise aux lecteurs martiniquais en 2 ou 3 tribunes. Celles-ci m’avaient été inspirées par 2 déclarations de chefs de partis indépendantistes, le PALIMA et le MIM.
Se montrer au monde ! L’idée m’est venue cette semaine alors que je descendais en ville. Le chantier du Lycée Schœlcher avait dégagé l’horizon et depuis le morne Abélard, Foyal s’annonçait bruissant, sous un ciel d’un bleu intense, sur les quais, trois paquebots remplis de visiteurs d’un jour, stationnaient au large. Et cette ville mienne, que les poètes disent plate et menteusement souriante, m’est apparue au contraire, furieusement belle. Aussi me disais-je, de quelle énergie et quelle détermination nous manquent t-il pour se montrer au monde
Lors de sa visite au Burkina-Faso, non content d'humilier le président burkinabe Roch M.C. Kaboré, le président français Emmanuel Macron a aussi tenté de tromper grossièrement les étudiants qui le questionnaient en éludant les lourdes responsabilités occidentales dans l'actuel chaos libyen pour faire reposer cette tragédie terroriste et esclavagiste sur le seul dos des Africains....
Il n'en fallait pas plus pour que l'abject maire d'extrême-droite Robert Ménard salue le propos de son président et lui prête "un langage de vérité à Ouagadougou".
C'est surtout l'opposition -ceux qui n'ont pas voulu le 73 et encore moins le 74- qui se manifeste le plus férocement pour réclamer, pour revendiquer, pour exiger que la vache (la CTM, à peine installée dans l'étable) donne plus qu'elle ne peut. Des coups de tête à la mamelle. Ho, la vache !
Man pa Afritjen, mé majorité zanset-mwen té afritjen (menm si man ni Blan ek Chinwa adan fanmi-mwen tou). Ek sé davwè majorité zanset-mwen té Afritjen ki sa chouboulé mwen lanmanniè prézidan fwansé a, misié MACRON, trété prézidan Birkina-Faso, misié KABORE. Prézidan fwansé a té ka vizité péyi afritjen an tala ek i té ka fè an plodari adan Linivèsité Ouagadougou, kapital péyi-a. An lè, MACRON pèmet kò'y fè djendjen :
"Sé pa mwen ki pou réparé lektrisité linivèsité Birkina-Faso !"
« Te Aranui, le long voyage d’Ismaël » est un film documentaire de 52 minutes. Le premier écrit et réalisé par Jean-Charles Granjon et produit par Bluearth Production. Il sera diffusé courant 2018 sur France Ô, notamment. Le tournage a lieu au mois de novembre-décembre 2017 et le film entre dans sa phase de montage en janvier 2018.
Azérot viré pasé Sent-Mari. Kon toutt moun ki genyen i dwett ka atann félisitasion. Sa vré nou pa asou menm larel lidé politik Azérot, é aprézan ankò mwens, nou pa dakò épi toutt pawol misié a, é adan yo ni yonn-dé ki ka jennen nou menm. Nou ka mandé kònou ess sé viktwa’y la ki monté an tett li ki ka fè’y palé di « charnié » ?
La COOPROLAM, coopérative laitière qui regroupait les acteurs de ce secteur, a accepté –le 05 janvier 2015− son intégration au sein de la coopérative MADIVIAL. Cette dernière, chapeaute désormais quasiment toutes les activités de la filière viande et lait. Sa démarche, essentiellement productiviste et financière, s’opère au détriment de la qualité biologique du lait. La menace sanitaire est désormais bien réelle pour le grand public avec un silence complice des pouvoirs publics ; singulièrement du préfet.
Dans sa lettre adressée récemment au président de la république, où il avait dit son souci de voir disparaître toutes les dépendances, usant ainsi des mots de l’indépendantisme pour dire sa volonté d’autonomie, Serge Letchimy avait dit vouloir que soit mis de l’ordre dans le vocabulaire utilisé pour définir les rapports entre la France et ses territoires éloignées, la Martinique, en particulier. Plusieurs vocables avaient été cités, comme « outre-mer » ou « métropole » qu’il fallait éradique
Autrefois et pour le bonheur du plus grand nombre, à la Martinique, les producteurs de spectacles, organisaient des scènes ou des concerts l’après midi qui s’appelaient « Téat Katwè ». A mon sens, la formule devrait revenir dans nos habitudes, car elle permet à ceux qui souhaitent participer à la vie culturelle de la Martinique d’être présent dans les salles. Hier après-midi, au Grand Carbet du Sermac , le SDAM (Syndicat des Artistes Martiniquais) producteur, proposait un spectacle « Chéché et Mé ki sa nou lé » , que les protagonistes Hugues Charlec et Sarah Corinne Emmanuel ont intitulé « Théâtre Musical ».
La réussite de la production avicole est un cas aussi rare qu’exemplaire en Martinique. Cette spéculation agro-industrielle est quasiment la seule à s’être structurée et développée sans pour autant émarger au POSEI ou à l’interprofession. Sans subvention, elle n’en arrive pas moins à couvrir près de 80% des besoins du marché local en œufs frais. Une donne fondamentale pour le consommateur en Martinique, tant en matière de fraîcheur que de traçabilité.
Alors qu’ils imaginaient que l’herbe serait plus verte grâce à la réorganisation de leur filière, des éleveurs bovins se retrouvent sur la paille.
Leur coopérative, la CODEM, privée de sa corne d’abondance, tire le diable par la queue. Les producteurs ont, eux, le sentiment de s’être fait… encornés !
C’est à une drôle de guerre à laquelle les éleveurs de porcs de la Martinique assisteront entre leurs deux coopératives.
Le film tragique des événements devait conduire à la mort de la SOCOPORC. Mais, au final, c’est la coopérative historique de la Martinique qui pourrait disparaître, la queue en tire-bouchon.
Cela, malgré de nombreuses tentatives afin de sauver le soldat COOPMAR. Mais, le ténia des animosités entre certains hommes est venu ronger la structure de l’intérieur…
Avec la rentrée, vinrent les activités de SPM à Bellevue. Entendez Scènes Populaires de Martinique, un concept nouveau à Fort de France, pour une scène nouvelle, pour l’émergence de sang neuf au service du théâtre et de l’expression artistique. Un nouvel espace de Culture à la disposition des troupes, pour les répétitions, pour des stages, pour des séminaires, pour des conférences, tout ça, en résonance avec la chose artistique. Un lieu enfin que nous espérons pouvoir réhabiliter en véritable salle de spectacles pour la création.
Les coopératives et entreprises porcines n’ont pas cessé de se dévorer le groin. De la COOPMAR à la SOPRODA, en passant par la SOCOPORC chacune a essayé d’agrandir son pré-carré au détriment de l’autre.