D’ici quelques semaines, il y aura 19 ans que tu es parti on ne sait où. Bientôt 20 ans et, crois-moi, il n’y a pas grand-chose de nouveau sous le ciel tropical de la colonie Martinique. Comme le dit Ferrat dans une chanson consacrée à Boris Vian, les « cons n’arrêtent pas de voler » et comme tu l’écrivais dans « Antilles sans fard », « la justice coloniale est toujours de couleur et de classe ».
D'abord un chiffre : sur les 220.000 fonctionnaires catalans seuls...9% sont payés par l'Etat espagnol. Cela signifie quoi ? Que la Catalogne est déjà indépendante de facto et depuis longtemps. Un autre chiffre : il y a, en Catalogne, 15.000 policiers catalans payés par la Catalogne contre 6.000 policiers espagnols ("la Guardia civil") payés par l'Etat espagnol. La Catalogne n'est, certes, pas reconnue comme un pays à part entière et elle n'a pas de siège à l'ONU, mais elle est mille fois plus indépendante que de la plupart des ex-colonies européennes d'Afrique, notamment du tristement célèbre "pré carré français".
Le référendum catalan est évidemment illégal mais la victoire du OUI pourrait avoir transformé l’illégalité en légitimité. D’ailleurs, y a-t-il d’indépendance légale ? Lorsqu’elle n’est pas obtenue par la violence elle fait souvent l’objet de bricolage juridique susceptible de la légitimer. La légitimation n’est-elle pas finalement le maître-mot en la matière ?
Pou sa palé asou Jean (Anaclet) Bernabé, an lidé vini an tet-mwen fougonnen asou sans dé tinon’y pé ni. Nou té ja ni poutoutbon lokazion bokanté pawol asou sijé-a. Rézon-an, sé ki Kektan avan jou-taa, man té vin sav, misié-taa ek mwen, nou té ni sé menm tinon-an. Men sa pou man rajouté, si mwen lé rété onnet épi mémwè Jean Bernabé, sé ki avan jou-taa, man té ni an bidim model rayisans ba déziennm tinon-mwen. Man té toujou mandé kò-mwen , ki koté manman-mwen té alé chèché’y ? Ki bagay té travèsé lespri’y ba an timanmay an tinon kon taa ? Mwen pòkò té fè ayen men i té ja ka kondané mwen. Ek man té toujou wont lè mwen té ni pou di’y.
Toutt lanng latè ni pwoveb ka fléri yo. É si’y ni an manniè wè, an manniè palé ki ka koumandé lanng kréyol-la, sé bien sa moun kriyé sé pwoveb la. An pwoveb sé pa ansel moun ki ka fè’y men sé toutt an pep ki dèyè’y ki ka konstwui’y, é lapawol ka rendé’y fè chimen’y.
Beaucoup de nos concitoyens ne savent pas ce que c’est que la « Cour des Comptes ». Pourtant ils devraient s’en inquiéter.
Car beaucoup de prétendues réformes appliquées par les gouvernements de droite et socialistes et visant à instaurer l’austérité en matière sociale, économique et budgétaire ont été concoctées par cette Institution chargée en principe de veiller à la régularité des comptes publics. Cependant depuis dix ans elle dépasse régulièrement les limites de ses prérogatives financières pour imposer des potions néo-libérales en matière politiqué.
Or le 11 octobre dernier ce vénérable aéropage a publié un véritable brûlot contre les collectivités d’outre-mer.
An tan man té ti manmay kay manman-mwen, lè’w té tann dènié chanté kantik lanwel-la fini, moun té ja ka sonjé Joudlan. Joudlan ! Aaaa ! Mi bel moman manmay-la pou nou té pé sa pasé bon tan !
« Une « droite de gauche ». Je viens d’entendre cette expression de la bouche d’un politologue, elle désignait le parti d’Emmanuel Macron, La République en marche (LREM). La droite martiniquaise n’est-elle pas plus proche de Macron que de Wauquiez ? Les dirigeants martiniquais de LR devraient y réfléchir. C’est en tout cas cette droite de gauche qui a mis en place la départementalisation sociale pendant les 20 années (sur les 70) où elle a été au pouvoir. C’est cette droite de gauche qui fait de La Rivière-Salée l’une des villes martiniquaises les mieux dotées en équipements sociaux de qualité et sans déficit. Je me répète : le principal allié de cette droite fut le Parti communiste martiniquais, par l’entremise de son syndicat, la CGTM. Tandis que le premier prônait l’autonomie le samedi soir sur les tréteaux, le second militait dans les rues le jeudi pour l’extension des droits sociaux.
Lè man lévé ti manmay an Salin-an, lavi-a té red! Red, red, red, menm ! Nou pa té menm ni an vié boul pou nou té pé sa fè an ti swé ! Ni an ti pawol ka di: « Tété pa janmen two lou pou lestonmak !» Ében mwen, man ka di, achté jwé té two lou pou potfey manman-nou! Zot menhè ka mandé kò-zot, sa ki« nou » tala ?! « Nou » tala, sé té « ich Salin-an » kon yo té ka kriyé nou. Sandra, Wobè, Brijit, Béyatris, Katia, Dominik, Fabris, Michel, Frédérik Akramel épi mwen-menm, Béti, dènié ti kras boyo manman-mwen. Sé mwen ki té pli piti ! Yo toujou té lé lésé mwen dèyè dapré yo, men man pa té ka ladjé ploton-an menm !
Mi bel plézi ! Nou té fè lentéresan jou tala , anlè plas Bertin Senpiè. Dikté kréyol té an direk latélévizion . Pou gloriyé lang kréyol, Habdaphaï yon dé pli gran artis pent lakaraïb, té fè an bel afich ba dikté kréyol.
Un grand entretien passionnant pour faire valoir ce que de droit des peuples, où Moetai Brotherson, député indépendantiste de la Polynésie Française, revient sur les obstacles que dressa l'État contre une poignée de militants Mā'ohi (et Kanak) irréductibles, pour tenter, en sous-marin, de torpiller sans succès la pacifique réinscription du Fenua sur la liste des pays à décoloniser de l'ONU en 2013
Jordi Cuixart et Jordi Sanchez sont en prison depuis plus d’une semaine pour le seul crime d’être des responsables de deux organisations indépendantistes catalane, l’Omnium Cultural et l’Assemblée Nationale Catalane, toutes deux regroupant des dizaines de milliers de membres.
J'approuve totalement l'article paru dans Montraykreyol : « La mauvaise foi érigée en mode de vie ». Je le répète : je ne suis nullement choqué que des parlementaires français soient assistés par des auxiliaires français. Il ne fait pas de doute qu'en raison de la débâcle électorale du parti socialiste, les élus pro-socialistes d'outre-mer aient été sollicités par les députés battus pour recaser leurs attachés. Cependant je ne trouve pas dans le papier de Confiant la réponse à ma question, comme m’y invite une amie de Facebook, : pourquoi un Martiniquais doit-il refuser d’être ministre ?
A première vue, le titre de mon propos peut paraître provocateur, mais l'est-il réellement ? Et suis-je plus querelleuse que certains de nos journalistes et leurs éditoriaux ?
Tous les créoles, que ce soit à Haïti, en Dominique, à Ste-Lucie, en Guadeloupe et en Martinique, sont nés du contact entre la langue des Kalinagos, les dialectes français du Nord-Ouest et les langues africaines, cela en évolution avec le temps avec des nuances qui leur donnent une identité spécifique à chacun. Nous nous comprenons et nous nous reconnaissons tous donc quand nous parlons créole.
« Blan moun pasé Neg, kon Neg vo pasé makak é kon makak ni valè pasé an zuit. « Sa sé pawol Voltè an grangrek lafilozofi lé Limiè ki ka palé konsa adan Trété lamétafizik an 1734. Nou té za press bliyé pawol tala, ki la ka woulé asou twel-la, sé jou tala. Men ess fok bliyé’y ? Ess fok pa nou sav kimoun ki kimoun, épi kisa ki grandè’y, kisa ki fébless li tou ?