Cher(e)s compatriotes, suite à votre non participation à l’élection de la collectivité territoriale de Martinique, je me refuse le droit de m’ériger en juge de votre décision . Certain(e)s d’entre vous, non sans raison, se sont peut être dit comme le proverbe dit an éleksion san kotjen, sé an koubouyon san piman (une élection sans tricherie, est un plat sans sel) . Une telle approche est fondée dans la mesure où, parmi ceux et celles qui convoitent le pouvoir concédé à la CTM par les institutions actuelles, certains-certaines ont sans pudeur accumulé calomnies sur calomnies, à l’encontre de la gouvernance territoriale des années 2015-2021, comportement abject visant en particulier le Président de l’Exécutif.
J’ai voté au premier tour pour la liste conduite par Alfred Marie-Jeanne. Je ferai pareillement au second tour. Je le ferai alors même que je suis sans illusion sur la capacité de la collectivité territoriale de Martinique (CTM) à changer notre réel délétère. Car la CTM ne règne que sur l’écume des choses.
Sur les 14 listes qui se sont présentées, une seule était de droite. Cependant, les 5 listes arrivées en tête comprennent toutes des élus de droite et sont soutenues par des élus de droite. Plusieurs d’entre eux seront présents au second tour et élus. Aucun des programmes présentés par ces listes n’aurait déplu à Emile Maurice, Edmond Valcin, Michel Renard ou Jean Maran. La Droite a donc perdu ses hommes, mais ses idées triomphent.
Cette tribune nous aura accompagnés depuis le lancement de notre campagne. Celle-ci est peut-être la dernière ou l’avant dernière… Son sort est lié à l’incertitude du vote des électeurs ; face à ce scrutin à deux tours et à la multitude de listes.
Par ces temps d’élections, il est commode pour les élus de savonner la pente du populisme. L’arrivée de Marocains en Guyane se prête bien à l’expression d’une xénophobie facile et sans risque de conflit intérieur et de voisinage.
Je fais partie des (peu de) gens qui considèrent que la participation au prochain scrutin territorial n’a pas de sens. Bien entendu, la classe politique considère dans sa majorité que cette position est infondée. Quant au pouvoir français, sa propagande nous présente comme des minoritaires irresponsables et des opposants à l démocratie (ce qui est le comble du paradoxe, ce pouvoir ne reconnaissant pas l’existence du peuple martiniquais).
La campagne électorale pour la CTM bat son plein avec son lot de promesses démagogiques et de contre-vérités. L’épineuse question de l’eau potable n’y échappe pas. Introduite de manière pernicieuse lors des débats sur les principaux médias, elle cristallise toutes les protestations contre la CTM qui est régulièrement mis à l’index. Louis BOUTRIN, Président de MARTINIQUE-ÉCOLOGIE et candidat sur la liste du GRAN SANBLÉ POU MATINIK s’élève contre cette instrumentalisation de l’opinion et apporte son éclairage. Des révélations qui risquent de déranger plus d’un.
Le club CIGALES est en premier lieu un club d’investisseurs, qui réunit ses membres plusieurs fois par an, recueille leurs cotisations régulières pour former une cagnotte collective, et comme son nom l’indique, investit dans de petites entreprises en création ou encore œuvrant principalement dans le secteur productif .
La sécheresse et les coupures d’eau ont révélé la richesse des affaires juteuses pour certains cadres d’Odyssi et des élus qui baignent dans l’opulence de cet organisme.
La Martinique politique ne s’est pas réveillée ce jeudi matin 10 juin 2021 avec l’image de Miguel Laventure représentant Alfred Marie-Jeanne à une émission organisée la veille par Martinique la 1ère.
La crise sanitaire que nous traversons actuellement a mis en exergue la vulnérabilité des grandes puissances et d’une économie de plus en plus mondialisée. En effet, cette pandémie de coronavirus est venue bousculer les habitudes de vie conduisant à l’arrêt des activités et un confinement généralisé.
Quand E.Macron assigne les peuples d’outre-mer à une « identité française…qui a des origines judéo-chrétiennes », il illustre à quel point l’Etat français a horreur de la diversité culturelle et bafoue impunément les droits culturels et linguistiques qui y sont attachés. En formulant par exemple des réserves ou en refusant de signer de nombreux traités internationaux ou européens consacrant ces droits fondamentaux :
Seuls les naïfs ou les cyniques peuvent se réjouir aujourd’hui du vote par le Parlement français d’un texte « en faveur » des langues régionales tout au moins pour ce qui concerne son application à la situation sociolinguistique réunionnaise.
Pandan tro lontan kilti kréyol-la rété adan an kanman palé selman. Pa ni lontan i koumansé pran zev-li an an kanman lékriti-a. Sa fè ki anlo granmoun-nou mawot, yo pati an péyi san chapo épi anlo mo kilti kréyol-la. Annout di sa, disparet pran anlo métié kontel tondilié, kaboch, genyen fèy bè an boutik oben an mis luil épi an met wonm…
Au moment où en son 60ème anniversaire le Service militaire adapté (SMA) croule sous les éloges, y compris de la part de ses anciens détracteurs, il est utile de rappeler que cette institution avait subi à ses débuts le même opprobre que le BUMIDOM.
La sphère du spectacle, de la culture… des artistes, ne peut se contenter d’être un pâle jeu d’ombres. Son pendant c’est la lumière ! Les arts sont le miroir de notre identité projetée aux yeux du monde ; le reflet de notre apport particulier à l’universel.
Il y a des hommes et des femmes politiques qui marquent l’histoire de leur pays et d’autres qui, aussi longtemps sont-ils restés à des postes de pouvoir, s’effacent à jamais du paysage. Cela risque fort d’être le cas de Claude Lise, président pour encore quelques jours de l’Assemblée de Martinique.
Le mot « responsabilité » est actuellement à la mode en Martinique avec les prochaines élections territoriales. L'élection n'est-t-elle pas placée sous le signe du « gouverner autrement »? Le mot renvoie au sentiment que chacun éprouve plus ou moins clairement qu’il faut repenser, dans le fond et non seulement dans la forme, nos valeurs et nos modes de vie, si on ne veut pas aller, comme on dit, dans le mur.