« Il n’y a pas de génocide par substitution », ose écrire Mme Nadia Chonville qui dit pourquoi. Dénuée du romantisme habituel qui accompagne le récit national, son argumentation est lumineuse. De la part d’une intellectuelle martiniquaise, l’affirmation est courageuse
Dans sa nouvelle livraison de "La Tribune du Jeudi", Guy Flandrina expose les grandes lignes de l'idéologie de la liste "Mi Chans pou Matinik" dont le chef de file est Yan Monplaisir...
Pourtant, le prétendu laxisme de la justice face aux agressions des policiers et gendarmes est une fable. En fait, la justice française est un des pays occidental (comme les USA) où les policiers sont rarement poursuivis et encore moins condamnés. On parle de l’affaire Adama Traoré en France, Kéziah en Martinique ou Jean-Claude en Guadeloupe. Mais, il y a de nombreux antécédents. Rappelons la mort par électrocution de Zyed Benna et Bouna Traoré (symboliquement un jeune petit arabe et un jeune petit noir) en 2015 à Clichy Sous Bois dont les responsables policiers ont été relaxés par la justice française. Ce n’est qu’un exemple.
Les élections de la CMT sonnent peut-être le glas d’une controverse commencée depuis une trentaine d’années et relative aux rapports entre les élus de droite et de gauche.
L’inexorable montée en puissance des femmes en politique est une réalité qui s’impose actuellement à l’ensemble de la société guadeloupéenne et martiniquaise. Les femmes mènent de plus en plus la danse aux Antilles.
Dans son roman intitulé Humus, l’écrivaine martiniquaise Fabienne Kanor prête sa voix, par delà les siècles, à des Africaines déportées, qui un jour de 1793 se précipitèrent du bateau négrier, ensemble, dans l’océan. Elle leur donne la parole car elle se sent leur l’héritière.
Ce que vous allez lire là résulte d’un montage effectué à partir de fragments de Et jusqu’à la dernière pulsationde nos veines, pièce que j’ai écrite de juillet 1973 à juillet 1975, lors de mon exil en Algérie, et qu’ont publiée en 1976 les Éditions L’Harmattan. Ce faisant, j’ai voulu manifester symboliquement, ma fraternelle solidarité avec le peuple palestinien en lutte pour la libération de sa terre ancestrale, et ainsi saluer son courage sans cesse renouvelé
Au lendemain du dépôt des listes de candidatures à la Collectivité territoriale de Martinique (CTM), un phénomène saute aux yeux qui, par son ampleur, pourrait altérer la nature et la vocation de l’institution ainsi que le principe de non-cumul des mandats : la présence massive des maires en situation d’être élus.
Les incidents qui se déroulent en ce moment au nord du Maroc sur fond d’immigration, de pandémie sanitaire et de différend entre l’Espagne et le Maroc me conduisent à publier à nouveau une contrechronique qui avait paru dans Antilla le 13 octobre 2005.
En Guadeloupe, depuis les années 60/70 les idéologies politiques marxistes qui sous-tendaient la décolonisation et la lutte de libération nationale ont été au cœur des passions politiques et syndicales des décennies d'après départementalisation.
Lorsque l’un des médecins qui a pratiqué l’autopsie du jeune Marie-Louise de l’affaire Chalvet m’a déclaré que « tout peuple qui se construit a besoin de mythes », je n’avais pas compris que le praticien pouvait, avec un tel aplomb, s’accommoder de la déconsidération d’un acte médical qu’il avait cosigné. Je lui avais simplement dit mon étonnement que l’histoire fût sur le point de retenir des conclusions médicales contraires aux siennes et à deux de ses confrères.
Le 16 mai 2019, l'égyptologue martiniquais Alain Anselin partait rejoindre l'Autre Rive. Trop tôt à la fois pour nous, sa famille et ses amis, mais aussi pour sa discipline qu'il tenta vainement d'implanter, avec le soutien du GEREC (Groupe d'Etudes et de Recherches en Espace Créole) et de Jean Bernabé, à l'ex-Université des Antilles et de la Guyane.
Dans le cadre des Etats généraux du multilinguisme dans les outre-mer organisés par la Direction des Affaires Culturelles (DAC) du 29 au 30 avril 2021, Jid créateur de Kréyolad était l’un des invités autour de la thématique Créole : Langue du quotidien au sein de l’atelier 1 Médias : Radio, TV, Réseaux sociaux.
Quoique n'ayant qu'à peine quatre siècles d'existence la littérature de la Martinique, de la Guadeloupe et de la Guyane a vu naître de nombreux mouvements littéraires, certains ayant été identifiés après coup, d'autres affirmant leur existence à l'aide de manifestes ou de textes fondateurs.
Demain 12 mai, Daniel BOUKMAN, l'auteur de "LABIM-SOLO", dédicacera son ouvrage de 10h à 13h à la Librairie Antillaise du Centre Perrinon à Fort-de-France. Il nous explique ci-après le cheminement de son écriture.