Lafédérasion té sanblé lé-patron, lé-prézidan asosiasion yol ek lapres pou bokanté asou Lawonn-yòl 2016-la bonmaten-an. Pa djè ni gran bokantaj, sé sé menm komin-lan, sé sé menm yol-la, sé sé menm mayo-a, sé sé menm esponsò-a é sé sé menm reg-la… apardisa ki lanné-tala lafédérasion désidé kontwolé pon-an ki douvan yol-la.
Lancée en mai 2014, par l'Organisation Guyanaise des Droits Humains (OGDH), soit un an près après celle de la Polynésie Française, la campagne de ré-inscription de la Guyane au Comité Spécial de décolonisation de l'ONU augmente le regard des guyanais sur leur place dans le monde, et compte désormais avec la Centrale syndicale nationaliste de l'Union des Travailleurs Guyanais (UTG).
Ainsi donc, l’identité martiniquaise n’existe pas, et pas davantage la citoyenneté martiniquaise. Ces affirmations ne sont pas celles d’assimilationnistes nostalgiques ou de colonialistes d’un autre temps, mais bien les fortes pensées de deux mèt a maniok de l’intelligentsia martiniquaise. Doit-on s’attendre à de pareilles dénégations en direction de ceux qui se décernent des certificats de patriotisme martiniquais ? « Nous sommes des patriotes » : aucun grand clerc n’a songé, en effet, à dénoncer cette expression dont on se rengorge dans une société où la révolution n’est jamais qu’une affaire de mots et de postures. Le cafouillage observé lors de cérémonies officielles, entre le drapeau tricolore, le fanion aux quatre serpents, l’enseigne de la collectivité et la bannière noir-rouge-vert, sont à l’image du bégaiement de la pensée politique.
Nou té ja di yon-dé mo anlè aviyon-tala, lè, dépi jen 1994 non'y sé té Airbus A 3XX. Aviyon-tala té fet pou fè Boeing 747 lakontjirans. Jòdijou, A3XX la ka chanjé non é yo ka kriyé'y Airbus A 380.
Jean-Laurent Alcide ké suiv Lawonn-lan lanné-tala. Dépi aprézan i ka koumansé épi an bilan sézon-an. Apré, i ké ban nou prézantasion létap, lékipaj, sa ka pasé, ….
Ma démission de la fonction de doyen de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de l'Université des Antilles, le 05 juillet dernier, fonction que j'ai exercée durant près de 3 ans et que légalement, je pouvais continuer à exercer jusqu'en décembre 2017, a suscité bien évidemment l'habituel mail injurieux, mensonger et diffamatoire de Fred CELIMENE, ex-directeur du CEREGMIA, placé sous contrôle judiciaire strict et récemment révoqué de la fonction publique par le CNSER pour vol de deniers publics, mais aussi des réactions d'innombrables internautes et adeptes de Facebook lesquels se sont livrés à toutes sortes de spéculations et d'affabulations. Or, il s'agit ni plus ni moins d'un non-événement puisque contrairement à ce que croient beaucoup de gens, je n'appartiens à aucune des instances dirigeantes de l'Université des Antilles (Conseil d'administration, CAC, CFVU etc.). Un doyen, pour que le grand public comprenne, est dans le même rapport à la gouvernance d'une université que celui qu'entretien un maire avec la gouvernance d'une Collectivité territoriale comme en Martinique ou un Conseil régional en Guadeloupe. Imaginons le pouvoir que détient le maire de Marigot ou de Vieux-Habitants par rapport à ces institutions et l'on comprendra que s'agissant de ma démission, il n'y avait pas de quoi fouetter un chat ni faire tout un raffut médiatico-facebookien.
Aux Îles Marquises,« MATAHOATA » évoque, dans la langue EO ENANA, la clarté du regard et de l’esprit du Dieu TIKI qui spirituellement guide son peuple, lui porte son océanique clairvoyance sur les choses qui se trament en surface de la vie, leur offrant son parfait discernement sur le cours du temps, en deux mots, une vision critique sur la course des hommes sur la terre où sur l’habitat des eaux.
Jean Bernabé, dans son dernier ouvrage, La dérive identitariste, récuse le terme « identité » et ses dérivés quand ils sont appliqués aux peuples car l’immuabilité de ces derniers est une illusion.
An jou konsa Kozett gadé kò’y adan miwè'y la, ek i di an tjè'y : Ébé !
Dapré'y, konsidiré i té press bel. Sa fè'y tou dwol, tou lòloy*. Jik jòdi, i pa té kò jenmen pran tan pou gadé fidji'y. I té ka wè kò’y adan glass la, men i pa té ka nòz antété kò’y pou mimin* li menm. Épi yo té za fè'y tann é konprann telman ki sé led i led.
Jean Valjean tousel ki té ka di tou dousman : En non ! En non !
Sur Martinique 1ère d’aujourd’hui toute la Martinique a été informée des décisions de justices annulant les poursuites par des individus de la mise en place de la CTM.
Louis TELGA, véritable chef de guerre, condamné à mort par contumace. Madeleine CLEM, condamnée à mort par contumace. Rosalie SOLEIL, 5 ans de prison. Daniel BOLIVARD condamné à mort par contumace. Sophie LUMINA dite Surprise, condamnée aux travaux forcés à perpétuité. Adèle NEGRANT, condamnée par contumace aux travaux forcés à perpétuité. Auguste VILLARD, condamné à la déportation en Nouvelle Calédonie. Eugène LACAILLE, Furcis CARBONNEL, Louis Gertrude ISODORE, Cyrille MICAMOR, Louis Charles YOUTTE, sont condamnés à mort et fusillés au Polygone de DESCLIEUX, en Décembre 1871. Sa, sé an jijman lajistis fransé sòti i ni 128 lanné, atè isi Matinik, apré, sa yo kriyé lensireksion lisid.
L'acte historique intempestif de prise de possession illégale et impudique de la Guyane (autrement dit le Domaine Privé de l'État) se heurte, en notre jour, au droit à la terre des Guyanais en général et à la liberté de deux militants du Mouvement International pour les Réparations (MIR-Guyane) en particulier.
Lorsque j'étais au CE1, petit garçon de 7 ans en 1949, sur la mappemonde je voyais l'Afrique à l'est. Sur la colline où j'habitais, je la cherchais à l'est et je n'ai jamais pu la voir. Je me disais que ou bien je ne pouvais pas voir au loin ou que j'étais un con.
Après, j'ai su que la terre est ronde et que réellement ce n'était pas possible de voir ce continent noir d'ici étant, en Martinique.
Manzè Zouk, chapé désann anvil. Dapré manzel, sé jenn-jan bò lanmè-a, sé té dé ti badjolè ka ponmlen épi dot lèkètè. Manzel gadé lajè tol-li, li menm ki té adan’y la, i té pè. I di :
— Abo di abo fè, man pa anvi pies ti kenken, ni pies ti yéyé vini dansé pies kalté model vidé épi mwen, dann !
Menmjan lang kréyòl-la kay oblijé fòjé onlo mo syantifik èvè mo i kay pwan adan lang fwansé, menmjan lang fwansé-la, an tan a-y, té oblijé fòjé mo èvè mo i ay chèché adan ansyen lang, laten oswa grèk, déparfwa adan arab, Ebré, Araméyen, é dòt lang ankò .
An tan lontan, men lè ou fè tan gadé, pa ni sitelman tan ki sa pis ti krak-la nou ka'y ba zot la woulé nan mitan siek-la ki fini pasé a kivédi 20è la. Epi dabò-pou-yonn, sé pa an krak men an bagay ki pasé pou-di-vré ek ki diré etsétéra lanné, jis lè moun-la ki an tjè istwè-tala monté nan Galilé. Sa pasé adan an ti komin li-Nò Matinik éti lanmè-a mové-mové kifè si ou sé di ou kay benyen, ou sèten pwan fè. Asiparé an tan lontan toujou, an tan ladjoukann, an monpè té soukwé soutàn-li anlè bòdaj lanmè-a davwè konpowtasion Neg, ki té ka pasé tan-yo ka fè vakabonnajri, té ka égri'y. Sé sa ki fè lanmè-tala, dépi jou-tala, pa janmen pòté pies préson. Dayè, ti komin-tala pa ni pies péchè ni gonmié ni yol.
Asiré, anpami moun zòt konnèt, tini désèten yo ka di sé «moun a toudlin» oswa «moun a tan é sézon», sé sa yo ka kriyé an fwansé, lè maladi-la fò, moun «bipolaire», avan yo té ka kriyé sé moun-lasa moun «maniaco-dépressif», kivédi moun i pa èstab, karaktè a-yo ka monté-désann kon pwa ka krévé.
An jou, dépi anwo Mòn Sokoto, éti toutt moun sav ou pé dékouvè toutt londjè ek lajè péyi a anba platpié’w, i té lonviyé lanmè a ka fè minimini anba klérans gwo soley-la. Dapré mwen, sé jou tala lidé’y di’y bay désann pa asou tèplatt, konsi tjek léman té ka ralé’y vini atoutt foss an manniè pou mété’y gadgad épi lanmè, konsidiré sé sel wotè ki té obidjoul pou’y.
Lorsque pendant longtemps, la langue française était encore une langue vulgaire, et que seul le latin était une langue digne, (la langue des savants comme Descartes), si ceux qui ont voulu qu’elle devienne une langue écrite, pour la sortir ainsi de l'oralité, dans laquelle elle était, s'ils avaient eu la même attitude, que les contradicteurs anti-créole, la même réaction, les mêmes réflexions à se dire qu'il n'y a pas de nécessité de l'écrire, puisqu'on la parle déjà, aujourd'hui, ces inconditionnels de la langue française à tout prix, ne seraient pas là à défendre, cette bonne vieille langue, qui fut elle aussi, si grossière, en son temps.