On voit désormais circuler dans les rues des bibliothèques mobiles, portant aux enfants des régions rurales de l’Inde de précieux ouvrages. Si dans les premiers temps, l’organisme Dulkal Libraries se concentrait sur l’apport d’ouvrages en établissements scolaires, la pandémie a rebattu les cartes. Désormais, leur bibliothèque se déplace, de village en village. Les cinq professionnels à l’origine du projet comptent également sur le soutien de dizaines de bénévoles pour les aider.
L’auteur du roman Fuir et revenir, qui appartient à la communauté népalaise d’Inde, livre à Asialyst une analyse très pessimiste de la situation politique de son pays, où liberté d’expression et minorités sont menacées. Mais cette dégradation fournit simultanément une riche matière aux écrivains.
Dans le village de Thulasendrapuram, dans l'Etat du Tamil Nadu (Sud), où est né le grand-père maternel de Kamala Harris, P.V. Gopalan, un haut fonctionnaire indien, des habitants ont célébré son élection en tant que vice-présidente des Etats-Unis.
Lors de la Première Guerre mondiale, l'Inde entre en guerre contre l'Allemagne sur décision du vice-roi des Indes Lord Hardinge, qui mobilise les troupes indiennes le 8 août 1914, à la demande de Londres, sans que le Parlement de New Delhi ne soit consulté. L’Inde entière se mobilise : sa population, ses princes locaux, son armée, et même le Mahatma Gandhi, qui estime que l'Inde doit aider l'Angleterre comme membre de l'Empire et qu’elle en recevra certainement plus d’autonomie après la guerre (l’Inde n’obtiendra l’indépendance qu’en 1947).
Ari Gautier, a Pondicherrian writer born in post-colonial Pondicherry, is also concerned to explore the connections between French and South Asian languages and cultures, but his work interrogates the very possibility of there being such a thing as a clearly defined ‘French’ that could be in conversation with other tongues. This is evident in Gautier’s novel Le Thinnai (2018), a vision of childhood in a working-class neighborhood in Pondicherry during the 1960s.
The writer is professor of Feminist Studies and director of the Center for South Asia Studies at the University of California, Santa Cruz. Her scholarship focuses on histories of caste, gender and colonialism in South Asia. The views expressed are her own.
The Covid19 pandemic has made the class inequalities and caste discrimination in terms of increasing atrocities more conspicuous. While the caste discrimination works in blatant forms in rigid orthodox traditional caste ghettos in rural areas, it works in subtle and overt forms in University spaces. It is difficult to prove. It is too elusive to explain. But it can be felt and explained from the vantage point of the lived experience of a Dalit. My lived experience is my interface with the recreation of a space of untouchability and humiliation perpetrated by brahmins of modern outlook in university spaces during the global pandemic.
Deux étudiants africains du "Roorkee Institute of Technology" dans le nord de l'Inde ont été victimes d'un déchaînement de violences le 15 juillet 2020. Plusieurs vidéos les montrant attaqués par des agents de sécurité privée ont circulé sur les réseaux sociaux dans les jours qui ont suivi, entraînant le renvoi de plusieurs responsables du campus. Selon certains activistes, ces images sont le reflet du racisme que subissent les personnes originaires du continent africain dans le pays.
À l’heure du changement climatique, le rôle vivifiant de la forêt suscite un regain d’intérêt. La mobilisation internationale pour sauver la forêt amazonienne a illustré une prise de conscience de l’importance de la forêt en tant que bien commun, dépositaire de la biodiversité sur Terre.
The legend goes that in 1858, Lady Canning, wife of the Viceroy of India, Charles John Canning, asked the Bengali sweet-maker Bhim Chandra Nag to prepare a special candy for her birthday. He rose to the challenge with a deep-fried creation, dipped in sugar syrup, that was originally named after the woman who requested it but, thanks to the twists of time and tongue, is known as the “Ledikeni” today.
Pour le chercheur associé à l’Iris Jean-Joseph Boillot, la répression menée contre la minorité musulmane par Narendra Modi relève d’une dérive fasciste.
L’Inde ne sort pas de cette croyance qui lie valeur et beauté à la blancheur de la peau. Un discours nourri par des comportements sociaux stigmatisants et des messages commerciaux stéréotypés. Depuis quelques années, des mouvements se font entendre pour combattre les préjugés racistes.
C’est une ONG du nom de Tathapi qui a alerté l’opinion publique en Inde : dans le district de Beed (à l’est de Bombay), un nombre anormal de femmes a subi une hystérectomie, une ablation de l’utérus. L’objectif de cette opération serait d’empêcher ces travailleuses des champs, employées dans les plantations de canne à sucre, d’avoir leurs règles. Elles sont ainsi plus productives puisqu’elles peuvent travailler sans arrêt.
Samedi 15 juin aura lieu l’élection de Miss Inde, un concours de beauté incontournable. Une photo des 30 femmes candidates pour la couronne a entraîné une pluie de commentaires sur les réseaux sociaux. Toutes les femmes avaient le même type : la peau blanche et les cheveux longs et raides. Un comble dans un pays où la majorité de la population est brune, voire noire de peau.
“In India,” Arundhati Roy wrote in 2002, “if you are a butcher or a genocidist who happens to be a politician, you have every reason to be optimistic.” Roy was referring to Narendra Modi, the then-chief minister of Gujarat who had been implicated in the 2002 anti-Muslim riots in the state that killed at least 1,000 people. Modi has always maintained his innocence—implausibly so, in many eyes—but Roy’s assessment of his future proved prescient. Following India’s latest elections, which Modi’s Bharatiya Janata Party (BJP) won with a landslide on a brazen message of Hindu supremacy, he is set for a second term as prime minister—and is more powerful than ever.
Il y a de cela tout juste soixante-dix ans, Gandhi était assassiné près de sa maison de New Delhi, de trois balles tirées par un extrémiste hindou. Dans son nouveau livre intitulé « Les vies cachées de Gandhi », l'écrivain et journaliste Gilles Van Grasdorff s'est attaché à compléter et à nuancer le portrait officiel de l'une des figures les plus emblématiques et les plus incontournables du 20e siècle. Un défi ardu s'il en est, car le personnage, père de l'indépendance indienne et chantre de la révolution non-violente, est nimbé d'une telle aura mythique que sa légende est parfois difficile à émailler.
Ces derniers temps Gandhi l'apôtre de la non violence a défrayer la chronique, en lieu et place de ses valeurs pacifistes, qui ont bercés les luttes des leaders noirs qui se sont fortement inspirés de lui. Gandhi trahi par ses écrits racistes, pour son mépris et son intolérances dont il fut preuve durant les 21 ans qu'il passa en Afrique du sud. Il nommait les bantous cafres, terme ( il connaissait le mépris qu'il contenait) arabe raciste utilisé pour désigner les populations autochtones d'Afrique du Sud. L'oeuvre que nous a légué Gandhi est un plaidoyer pour que les blancs ne laissent pas les indiens au bas fond de l'humanité comme les noirs qu'il considérait comme inférieurs naturellement aux indiens.