M. Le Président du Conseil exécutif de la CTM, je vous ai interpellé, par courrier le 4 novembre 2016 sur la situation de la lecture publique en Martinique, mais particulièrement sur la nécessité d’une réorganisation totale de la Bibliothèque Schœlcher.
Le « communautarisme » est un principe du « libéralisme » qui exprime la volonté d’attribuer, à des groupes socioculturels, des droits particuliers non reconnus par le système libéral classique. Est-ce à dire que le libéralisme exerce une violence cachée qu’il faut montrer, dénoncer, et donc combattre ?
Nous savons tous que les populations restent sensibles à la collecte des déchets sur les plages.
Nous savons aussi que la démagogie fait partie de l’arsenal de la stratégie électorale. Néanmoins, est-ce des raisons pour manifester à chaque occasion le démos dans son néant normatif.
En regardant les résultats des élections municipales du dimanche 15 mars 2020 au Carbet, on s’aperçoit que le vrai gagnant, c’est l’abstention. Elle est presque aussi importante que le nombre de votants, elle représente plus du tiers (40 %) des personnes inscrites sur la liste électorale.
Vous vous activez, vous peaufinez votre projet, vous vous interroger sur la politique culturelle à mener pour la mandature. Permettez-moi de vous rappeler qu’une bibliothèque publique n’est plus uniquement un lieu de conservation du savoir, car l’inclusion numérique et les comportements agissantes bousculent les pratiques. Une bibliothèque a une mission fondamentale qui est celle de l’apprentissage, de l’ouverture au monde et à la connaissance. Le besoin d’information reste vital et le Martiniquais doit pouvoir se retrouver dans la surabondance de l’information qui circule sur le Web. Nous vivons dans un monde où l’économie de l’attention et de la recommandation est primordiale, et c’est dans cet esprit d’ailleurs qu’agissent les réseaux sociaux.