Tout est possible, même le plus invraisemblable, dans les dernières colonies françaises d'Amérique où la magouille règne en maître même si les médias locaux, tenus par la bride, en parlent assez peu. C'est ainsi que dernièrement, on a vu le nouveau président de l'Université des Antilles menacer de "sanctions disciplinaires" des enseignants de l'IUT (Institut Universitaire de Technologie) de Martinique en colère contre la destitution illégale de leur administrateur provisoire. Illégale parce que l'arrêté de nomination de ce dernier indique très clairement que sa mission doit se poursuivre "jusqu'à l'élection du directeur". Autre motif de colère des enseignants en question : le non-respect du parallélisme des formes puisque l'administratrice provisoire de l'IUT-Guadeloupe, elle, n'a pas été remerciée.
La nouvelle gouvernance de l'Université des Antilles suscite des vagues sur le campus de Schœlcher (Martinique) à cause d'un certain nombre de décisions entachées d'arbitraire, voire d'illégalité ou ne respectant pas le parallélisme des formes (entre les deux pôles) comme en témoigne le courrier ci-après...
Depuis plusieurs jours, le Pôle Martinique, notamment son IUT (Institut Universitaire de Technologie), est secoué par une crise qui a conduit au blocage des bâtiments, puis à l'installation d'un barrage filtrant à l'entrée du campus de Schoelcher. La cause : le limogeage de l'administrateur-adjoint de cet IUT alors même que l'arrêté de nomination de celui-ci indique clairement que son mandat va "jusqu'à l'élection du directeur". Le nouveau président de l'Université avait alors adressé un courriel aux grévistes (ainsi qu'à l'ensemble de la communauté universitaire) dans lequel il les menaçait de "sanctions disciplinaires", rappelant qu'avant de déclencher un mouvement de grève, il fallait un préavis de cinq jours.
Deux responsables de SUP'RECHERCHE-UNSA lui ont répondu par le courriel ci-après...
Nous sommes censés vivre dans une société de droit et notre université comporte même deux facultés qui enseignent cette noble discipline. Donc normalement, nos universitaires auraient dû être les mieux placés pour faire respecter les lois, textes, décrets et autres arrêtés. Mieux : ils devraient être les gardiens de la légalité.
Pendant les presque 4 années au cours desquelles Corinne MENCE-CASTER a présidé l'Université des Antilles, elle a eu droit, chose tout à fait normale, à des mouvements de grève sur les deux campus que comptent cet établissement.
A peine élu, le nouveau président de l'Université des Antilles, Eustase JANKY, déclenche déjà une vague de protestations sur le Pôle Martinique suite à des nominations qui visent ni plus ni moins qu'à faire fi du résultat des dernières élections des trois conseils de l'univdersité en décembre dernier, élections qui ont vu la déroute des pro-CEREGMIA. René DORVILLE, maître de conférences en mathématiques sur le campus de Schoelcher, a réagi dans le mail suivant adressé à la communauté universitaire...
L'opinion publique martiniquaise doit être informée de faits extrêmement graves qui se déroulent au sein de l'Université des Antilles depuis l'élection du nouveau président de l'établissement, M. Eutase JANKY, enseignant à la faculté de médecine sur le Pôle Guadeloupe. En effet, alors que des élections ont eu lieu en décembre dernier pour renouveler les trois conseils de l'Université, celui-ci, sans jamais les consulter, sans jamais réunir le conseil de pôle, décide de limoger l'administrateur provisoire de l'IUT (Institut Universitaire de Technologie), M. Louis-Félix JO.
Nous publions le communiqué ci-après émanant du syndicat SUP-RECHERCHE-UNSA qui annonce un préavis de grève à compter de ce mercredi 1er février à l'IUT (Institut Universitaire de Technologie) du Pôle Martinique de l'Université des Antilles. L'autonomie des pôles, un des axes majeurs de cette université, apparaît comme gravement mena menacé. D'autre part, alors que les dernières élections aux trois conseils de l'Université des Antilles ont consacré la victoire écrasante des anti-CEREGMIA (11 élus sur 15), il semblerait que la nouvelle gouvernance ne veuille pas en tenir compte...
Certains voulant désormais faire silence sur le scandale du CEREGMIA, alors même que l'Université des Antilles est contrainte de rembourser 750.000 euros chaque année jusqu'en 2021 afin de combler le trou de 10 à 14 millions (l'enquête suit son cours et donnera le chiffre exact) d'euros creusé par Fred CELIMENE, Kinvi LOGOSSAH, Eric CARPIN, Micheline HUGHES et d'autres comparses des CEREGMIA-Martinique, CEREGMIA-Guadeloupe et CEREGMIA-Guyane, voici une nouvelle qui passera sans doute inaperçue : Eric CARPIN, ancien doyen de la Faculté de Droit et d'Economie du campus de Schœlcher vient de voir le Conseil d'Etat rejeter sèchement le recours qu'il avait déposé devant lui.
Professeur de linguistique hispanique, Corine MENCE-CASTER, ancien doyen de la Faculté des Lettres et Sciences humaines ainsi qu'ancienne présidente de l'Université des Antilles, enseigne désormais dans la prestigieuse université de la Sorbonne où elle est responsable du Séminaire Ibéro-romane dont la prochaine manifestation se déclinera comme suit :
Présidente de l'AGMPE (Association Gwadloup-Matinik des Parents d'étudiants), Cosette DELESSE-EUGENE, enseignante à Capesterre-Belle-Eau, s'émeut de divers dysfonctionnements affectant un certain nombre d'étudiants inscrits sur le campus de Fouillole (Pôle Guadeloupe de l'Université des Antilles)...
Cette chaire belge entend perpétuer la mémoire et l’œuvre de l’un des plus grands auteurs arabes, qui fut aussi un résistant. La journée inaugurale se tiendra le 25 janvier au Palais des Beaux-Arts, à Bruxelles.
Accusé par une doctorante dont il est le directeur de thèse, cet enseignant de l’université Rennes-II a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d’enseigner.
Les trois candidats à l’élection à la présidence de l’Université des Antilles, prévue le 25 janvier prochain, se sont donnés le mot pour ne pas répondre aux questions des administrateurs des pôles Guadeloupe et Martinique qui seront tous réunis ce jour-là.
Il n'y a pas qu'à l'Université de Lille que de gros machos sévissent. En effet, à l'Université des Antilles, dernièrement, des propos inacceptables ("Les femmes parlent trop !" etc.) ont été tenus par certains professeurs, cela en toute impunité, lors d'une réunion d'un des conseils de cet établissement. Rappelons pour le grand public que les personnes qui siègent au sein de ces conseils ont été élues par leurs pairs sur la base d'une profession de foi qu'elles ont présentée au cours d'une campagne électorale suivie d'une élection. C'est dire que la démocratie a parlé et que ces femmes font légitimement partie desdites instances et ont donc autant que les hommes le droit de s'y exprimer.
La prochaine fois que cela se reproduira nous publierons l'enregistrement-audio des propos de ces machos accompagnés de leurs photos. A bon entendeur salut !...
Je suis une étudiante qui a étudié en Guadeloupe, après avoir étudié en Martinique. J’ai suivi un cursus scientifique, et bien que je ne me sois jamais engagée à être dans un conseil de l’université, j’ai suivi avec attention tout ce qui s’est passé entre 2013 et 2016.
L’Université des Antilles devra choisir un président et trois candidats se sont déclarés sans aucun programme clair. Ils ne font que répéter qu’ils ne connaissent pas la situation de l’université pourtant connue de tous et ne peuvent donc s’engager !
Tini sèten moun ki konpwann yo ké pé woukomansé fè madrag a yo, madrag a CEREGMIA andidan linivèsité an nou la davwa lè 25 janvié ka vin, on nouvo prézidan ké éli. Tout moun okouran dè konba on paket inivèsitè menné pou oblijé lajistis fwansé fè travay a'y adan dosié-lasa. A pa té on biten fasil menm ! Pouki ? Dabò, sé mafiatè a CEREGMIA la té ka bénéfisié (é ka kontinié bénéfisié) dè pwoteksion a sé Fran-mason la. Dayè, onlo adan yo sé moun a yo menm, moun ki ka kwè adan Gran Architek a Linivè.
C’est une première en France. Les facultés de médecine viennent d’être classées sur l’indépendance qu’elles garantissent à leurs étudiants vis-à-vis des laboratoires pharmaceutiques. Ce travail inédit, inspiré d’un palmarès établi chaque année par l’Association américaine des étudiants en médecine, vient d’être publié, le 9 janvier, par la revue scientifique de référence en accès libre PLOS ONE, sous le titre « Conflict-of-Interest Policies at French Medical Schools : Starting from the Bottom ».
